À quelques secondes près


À quelques secondes près de Harlan Coben
350 pages, éditions Pocket


Résumé : Mickey Bolitar et ses nouveaux amis, Emma l’intrépide et Spoon le déjanté, se retrouvent mêlés à une affaire de meurtre impliquant leur camarade Rachel. Mickey, qui cherche à comprendre les circonstances mystérieuses de la mort de son père et à découvrir l’identité du fameux boucher de Lodz, ne peut abandonner Rachel et décide de remonter également la piste de son agresseur.


Extraits« Il y a des moments dans la vie qui changent tout. Quand je dis « tout », je ne parle pas de petites choses, comme vos céréales préférées, la filière que vous choisissez au lycée, la fille dont vous tombez amoureux ou l’endroit où vous allez passer les vingt prochaines années. Je parle de changement radical. En une seconde, tchac ! votre monde entier bascule. Toutes les règles s’inversent, tout ce que vous preniez pour la réalité est remis en cause.
Le haut devient le bas. Le gauche devient la droite. La mort devient la vie. »

« On ne se contente pas d’attraper les méchants puis de passer à autre chose. Toute action a des conséquences. »


Mon avis : Lorsque je souhaite une lecture assez légère, sans prise de tête, dotée d’une bonne dose de suspense, je pioche dans ce que j’appelle « les auteurs à succès », ceux qui se sont fait un nom, qui débitent des livres à la chaîne, que l’on achète fatalement parce qu’ils ont été écrit par eux, sans même en lire le résumé. C’est ce qu’il s’est passé avec A quelques secondes près. Harlan Coben a instauré une espèce de saga dans ses polars, qui prennent tous comme protagoniste un certain Myron Bolitar, maintenant mondialement connu. Il se retrouve une nouvelle fois dans ce polar, mais se fait voler la vedette par son neveu, le jeune Mickey.

Ce dernier s’est retrouvé à cohabiter avec Myron suite au décès brutal de son père et à l’internement de sa mère en cure de désintoxication. Les premiers temps de vie à deux ne sont pas aisés, puisque Mickey ressent des aigreurs passées vis-à-vis de son oncle, qu’il juge responsable de certains tournants de son existence. Heureusement, Mickey peut compter sur ses infaillibles amis, Spoon et Ema, qui l’épaulent, le soutiennent et le conseillent au quotidien. Ce trio improbable est souvent rejeté par le reste des élèves, qui les jugent, autant individuellement qu’ensemble, comme des personnes bizarres. Seule ombre au tableau : Rachel Caldwell, une belle jeune fille, proche des élèves les plus influents, qui commence à rester avec le trio. C’est cette même jeune fille qui leur attirera des problèmes – et pas uniquement d’ordre relationnels et sociaux. En effet, sa mère se fait tuer devant ses yeux et elle-même est blessée par une balle perdue. Mickey, Spoon et Ema décident de mener l’enquête pour comprendre ce qu’il s’est passé. Des éléments en provenance d’une enquête qu’ils ont précédemment résolue, viennent se joindre à la nouvelle, les laissant pantois et interloqué.

Je dois dire que j’étais assez frustrée par les nombreuses allusions à une histoire ultérieure, que je n’avais pas lu. Même si ce tome peut se lire séparément des autres, il convient néanmoins de prendre connaissance de l’histoire complète, pour en apprécier les subtilités et ne pas être perdu dans un flot de propos que l’on ne saisit pas. Ce fût malheureusement le cas pour moi ici, ce qui m’a passablement gâchée une bonne partie du plaisir que j’avais à découvrir cette histoire – qui est pourtant assez bonne, puisque c’est du Harlan Coben. Enfin, sans doute est-ce également lié à ce manque d’informations, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait de dynamisme, ou plutôt d’attrait tout simplement. Je n’ai pas accroché du tout, si bien que sitôt la dernière page refermée, elle s’est totalement effacée de ma mémoire.


Un polar qui manque clairement de consistance, avec des personnages peu attachants. A ne pas lire séparément des précédentes histoires, sinon, vous risqueriez de finir comme moi : frustrée et déçue. 

Ma note : 3/10

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ISBN : 978-2-266-24626-2
Traduction : Cécile Arnaud

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