Charley Davidson, tome 2 : Deuxième tombe sur la droite

Charley Davidson, le tome 2 :
Deuxième tombe sur la gauche de Darynda Jones.
405 pages, éditions Milady, à 8,20€
Résumé : Charley, détective privée et faucheuse, et Cookie, sa meilleure amie/réceptionniste, se lancent à la recherche d’une jeune femme, disparue depuis le meurtre d’une camarade de lycée. Pendant ce temps, Reyes – le fils de Satan ! – est sorti de son corps physique pour hanter Charley afin d’empêcher des démons de s’emparer de la jeune femme et d’accéder au ciel par son biais. Mais Charley pourra-t-elle supporter ses nuits ardentes avec Reyes et ses journées à cent à l’heure sur la piste d’une femme disparue ?
Extraits : « Le regard révèle beaucoup de choses, mais la bouche trahit même les meilleurs menteurs. »
« Tu es à peu près aussi utile qu’une cuillère dans un combat au couteau. »

Mon avis : Tout comme le premier tome, que j’ai eu le plaisir de lire au début du mois de juillet 2013, ce second volet de la saga Charley Davidson m’a une nouvelle fois embarqué. Tous les ingrédients qui m’avaient tant plût dans Première tome sur la droite sont de nouveau réunis dans Deuxième tombe sur la gauche, avec encore plus de mordant et d’action.

Avant toute chose, je vous invite à regarder les avis de mes deux copines, avec qui j’ai lu cette lecture, Célia (vous pouvez retrouver sa chronique ici) et Roxy, (cliquez ici pour lire sa chronique), pour vous faire votre propre opinion sur ce titre. Nos avis peuvent diverger en quelques points, et c’est toujours bien de découvrir plusieurs points de vu différents.

Je ne vais pas réitérer ce pour quoi j’aime tant l’atmosphère du livre, j’en avais assez longuement parlé dans ma chronique sur le premier tome de cette saga (si vous voulez la relire cliquez ici). L’auteure reste fidèle à elle-même et à sa plume, elle ne s’égare pas dans son style et nous livre une nouvelle fois, un roman digne de ce nom.

On retrouve notre très chère protagoniste. Tantôt haïe ou adorée par moments, elle n’a pas perdu sa fougue et son énergie. Toujours à courir partout sans prendre de pause, elle dicte, en quelque sorte, le rythme du livre ;
sans elle, tout serait bien plus plat.
Les personnages restent essentiellement les mêmes que dans le premier tome, avec quelques rajouts de personnages secondaires, qui ne sont pas essentiels au bon déroulement du récit. Ils constituent néanmoins une intrigue à l’histoire, et ajoutent du renouveau et du neuf dans l’univers très noir de Charley.

Parlons de l’intrigue, qui se veut une nouvelle fois haletante. Très mystérieuse, elle intrigue le lecteur, qui n’arrête pas d’être sous tension, tant il est plongé dans le flou le plus total. Un suspense et une certaine terreur semblent suivre les faits et gestes de notre héroïne, à tel point que le lecteur ne peut être qu’horrifié durant certains passages.

Mais outre ce côté sombre du récit, Darynda Jones n’a pas perdu son sens de l’humour, et elle nous le montre bien. Pour alléger son histoire, elle glisse subrepticement des anecdotes (ses fameuses phrases tant adorées des débuts de chapitres), et arrive à fusionner deux atmosphères, qui sont, d’ordinaire, aux antipodes l’une de l’autre. Chapeau, très bon mélange !
Et pour couronner le tout, elle ancre de nouveau un côté sensuel et fragile aux sentiments de Charley, notamment lors de ses rencontres avec Reyes. Des scènes peuvent être à deux doigts de frôler l’érotisme, mais l’auteure sait s’arrêter avant. Ni trop, ni trop peu, elle sait doser et apporte le meilleur aux lecteurs.

Comme le troisième tome fait partie de ma pile de livres à lire, je ne pense pas attendre longtemps pour le découvrir. Cette saga fantastique, qui sort de mes habitudes littéraires, m’inspire beaucoup ; je me sens bien avec les personnages, avec l’écriture de Darynda Jones, avec son humour… tout m’accroche et m’attire. En plus, la fin de ce second tome est très prometteur, et donne très envie de poursuivre l’aventure aux côtés de Charley Davidson.

Ma note : 8/10

Charley Davidson, tome 1 : Première tombe sur la droite

Charley Davidson, le tome 1 : Première tombe sur la droite de Darynda Jones.
430 pages, éditions Milady, à 8,20€

 

Résumé : Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…

Extraits : « Ma vie était comme une voiture, soit à l’arrêt, soit tournant à plein régime, et qui allait cahin-caha sans faire trop attention aux autres voitures autour d’elle, ni à sa destination.  »
« Nous avons tous une certaine conception de l’univers. Quand quelqu’un débarque et bouleverse cette conception, on ne sait pas comment réagir. On n’est pas configuré pour ça. C’est dur de remettre en question tout ce en quoi on a toujours cru.  »

Mon avis : Ce premier tome de la saga de Darynda Jones est l’un des premiers livres des éditions Milady que je dévore. Habituellement, j’ai en horreur tout ce qui se rapporte au fantastique/fantasy et surnaturel… mais cette auteure à réussie à m’attirer dans son univers grâce à son style d’écriture à la fois simple et fluide, ce qui fait que j’ai pris un grand plaisir à découvrir ce premier tome très prometteur.

Il faut dire que ce livre regroupe presque tous les styles. Entre la science-fiction, la fantasy, le thriller, la bit-lit, l’érotisme, le chick-lit, le policier… on est servis, car tout y est ! Darynda Jones a réussie avec brio à faire un panachage de différents styles littéraires pour étendre la lecture de son livre à plus d’horizons possible (et donc à plus de lecteurs potentiels). Une technique qui a payée, car j’ai dévoré son roman en un rien de temps.

Comme je le disais, je n’aime pas trop ce genre littéraire, mais dans Charley Davidson, Première tombe sur la droite, tout ce qui a rapport avec le surnaturel est diminué et amoindri. On sait pertinemment que tout ce que nous raconte l’auteure n’existe pas, mais on se laisse prendre au jeu, pour totalement oublié le fait que ce livre soit classé dans la catégorie fantasy.

Entre réalisme et fiction, humour et terreur, sentiments et empathie, notre héroïne ne tarit pas d’éloges, et ne s’ennuie pas dans sa vie. Toujours sur le qui-vive, à courir partout, elle semble ne jamais s’arrêter et être toujours en mouvements, prête à risquer sa vie à de nombreuses reprises.

Car dans ce roman, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les scènes d’actions s’enchaînent, et les énigmes aussi. Si un mystère est résolu, il ne faut pas attendre bien longtemps pour en découvrir un second, caché derrière.

Même si je ne me suis pas tellement attaché aux personnages, j’ai grandement apprécié les découvrir.

Ce que j’ai particulièrement aimé, ça a été la touche d’humour de l’auteure à chaque début de chapitre. Une petite phrase, telle « L’important, dans la vie, ce n’est pas de se découvrir soi-même. C’est le chocolat. » souvent citée et tirée de divers endroits, dans notre cas ici d’un « tee-shirt » rajoute une touche d’humour très agréable au récit. Ces ajouts très drôles font de ce livre un roman original.

Je lirais avec grand plaisir le second tome de cette saga, autant pour la curiosité que m’inspire la fin de ce premier tome, que pour retrouver la jolie plume de Darynda Jones. Je le répète une nouvelle fois ; même ceux qui ne sont pas habitués à lire ce genre de livres, peuvent facilement se laisser emporter dans l’histoire, passer un très bon moment et prendre plaisir à découvrir la vie très tumultueuse de notre héroïne.

 

Ma note : 8/10

Alpha & Oméga : L’origine

Alpha & Omega : L’origine
de Patricia Briggs.
128 pages, éditions Milady, à 6 €

 

 
Résumé : Anna est un loup-garou.
Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du chef des siens débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago et qu’il insuffle à Anna un courage qu’elle n’avait encore jamais ressenti
Extraits :  « Parfois, une sorte de folie s’emparait de ceux qui vivaient trop longtemps.« 
« Sentir un mensonge est assez facile, à moins d’avoir vraiment affaire à quelqu’un qui ne peut pas faire la différence entre le vrai et le faux.« 

Mon avis : Je n’avais encore jamais eu l’occasion de lire un livre de cette auteure (car bien évidemment, ce genre fantasy-fantastique n’est pas trop mon style de lecture). On m’a donc prêté ce prologue pour que je découvre un peu l’histoire et le style de Patricia Briggs, qui est l’auteure préférée de la jeune fille qui m’a prêté ce livre. Donc pourquoi pas, me voilà lancé dans ce court prologue, parmi des « créatures » qui au premiers abords ne me tentaient pas du tout !

Je ne suis pas totalement fermée pour découvrir de nouveaux styles de lecture et de nouveaux auteurs loin de mes goûts littéraires, mais je n’accroche vraiment pas… J’ai pourtant essayé, il faut le dire, mais malheureusement, le fantasy et le fantastique ne passe pas avec moi.

L’écriture de Patricia Briggs est fluide, mais les nombreux termes qu’elle invente fait que je me suis vite perdue parmi les Omega, les Alphas, le Marrock…
De plus, ce prologue, qui est un avant-goût de la série entière, ne m’a pas particulièrement attiré pour continuer à découvrir plus en profondeur les aventures de ces loups, donc je ne pense pas continuer (enfin, commencer) la série.

J’appréhendais cette lecture, j’avais peur d’être déçue. On ne peut pas dire que ma déception soit grande, vu que je m’y attendais un peu, mais ce genre de livre n’est décidément pas fait pour moi.

Un genre littéraire qui n’est décidément pas fait pour moi !

 

Ma note : 4/10