Intouchable


Intouchable de Jena Rose et Lanabellia

410 pages, éditions BMR, à 18€


Résumé : Ne pas s’encombrer de principes, agir à l’instinct selon ses envies, ne pas hésiter à se servir de son physique pour arriver à ses fins : telles sont les règles de vie de Oz. Mais depuis quelques temps, aucune fille ne semble éveiller le moindre désir chez ce beau ténébreux. Contre toute attente, la seule qu’il remarque, c’est Evana, sa colocataire et meilleure amie. Celle dont il prend soin depuis qu’une expérience traumatisante a bouleversé sa vie. Celle qui est pour lui intouchable et qu’il n’avait jamais vraiment considérée comme une femme. Jusqu’à aujourd’hui. Oz en est persuadé : il l’a toujours protégée… mais aujourd’hui, la menace c’est lui.


Extraits :  « Tu vois ? Pas la peine de te retourner le cerveau à chaque déception ! A défaut d’avoir un mec, t’as au moins un super coloc !« 

« La lueur qui brille dans ses yeux abat toutes mes défenses. Mon coeur martèle en cadence. Mes poumons oublient leur fonction vitale primaire : respirer ! Ses lèvres courent le long de ma mâchoire, jusqu’aux miennes. Leurs caresses, leurs courbures indécentes s’ajustent si proprement à chacun de ses baisers que j’ai l’impression de recevoir un choc dans la poitrine. Il m’embrasse, nos langues se trouvent, s’enroulent tandis que ses doigts se faufilent dans mes cheveux humides. Comme s’il cherchait à ce que jamais je ne me détache de son emprise.« 


Mon avis : Avant toute chose, je tenais à remercier les éditions BMR, qui m’ont fait la surprise de m’envoyer cette nouvelle publication en avant-première. Un geste sympathique, que je salue. Néanmoins, après lecture du résumé de cet ouvrage, je me suis rendue compte qu’il ne m’attirait pas totalement. Je l’ai quand même lu, par respect pour cette maison d’éditions qui me l’a gentiment envoyé, mais mon ressenti n’est pas très positif…

L’histoire se structure autour des deux protagonistes, Oz et Evana, qui alternent la parole narrative d’un chapitre à un autre. Oz et Evana sont meilleurs amis et aussi colocataires. Tandis que Oz est plutôt fêtard et dragueur, Evana est casanière et un peu réservée. Deux personnalités opposées qui vont pourtant être attirées. Mais l’histoire serait bien trop simple si un troisième personnage n’entrait pas en scène. Dean, l’un des meilleurs amis de Oz, tombe amoureux de Evana et se met en couple avec elle. Qui Evana va-t-elle réellement choisir ? Va-t-elle préférer privilégier l’amour de Oz, au détriment de leur belle amitié ?

Comme vous vous en doutez, je n’ai pas tellement apprécié ma lecture. Je ne vais donc pas passer par quatre chemins pour vous exposer ce qui m’a gêné. Il y a tout d’abord le fait que les auteures entrent directement dans le vif du sujet. A peine quelques pages seulement après le début du récit, que voilà Oz et Evana attirés irrémédiablement l’un par l’autre. Aucune tension, aucun suspense, rien. Tout est trop brusque et précipité.

Le fait d’incorporer un trio amoureux à l’histoire, c’est du classique, du vu, revu et rerevu. Si encore il y avait un minimum de suspense autour de l’identité du garçon que préfère Evana, je dirais que l’agencement du trio amoureux est réussi. Mais ici, aucun suspense, la préférence de la jeune fille est visible à des kilomètres.

Il y a ensuite le fait qu’il ne se passe strictement rien dans ce livre. L’histoire est plate, et rien ne nous pousse à ré-ouvrir le livre pour poursuivre notre lecture. Il faut attendre la quasi fin du livre pour que s’immisce un zeste d’action dans l’histoire, avec le frère d’Evana, prédateur sexuel un peu glauque, qui m’a énormément gêné. Cette relation incestueuse est totalement hors de propos comparée à la totalité du récit et ne sert qu’à ajouter un tout petit peu d’action à « l’intrigue » initiale.

Le seul bon point que je pourrais accorder à ce livre, c’est le fait qu’il soit classé « livre érotique », sans pour autant détenir des propos vulgaires ou des scènes trop crues. Toutes les scènes d’amour ou de sexe sont emplis d’une sensualité et d’une retenue qui m’a plût. Il y a une certaine délicatesse qui émane des personnages qui est très appréciable.


En bref : c’est une romance érotique un peu banale, pas très absorbante, qui comporte bon nombre d’éléments qui ont gênés l’avancée de ma lecture. Les fanatiques de romances érotiques peuvent toujours se replier sur les romans de Christina Lee que j’ai trouvé beaucoup mieux formés, avec des personnages très attachants. 

Ma note : 4,5/10

Amants infidèles


Amants infidèles de Jackie Collins

506 pages, éditions Diva romance, à 18€


RésuméDes couples riches et célèbres d’Hollywood, des aventures torrides, une obsession pour la minceur et la beauté, un meurtre passionnel… Amour et infidélité sont au rendez-vous ! Cameron Paradise est jeune, musclée et magnifiquement belle, mais elle traîne un lourd passé et un ex violent. A Los Angeles, elle est entraîneuse privée en attendant d’ouvrir son propre centre sportif. Parmi ses clients, Don Verona, un célèbre animateur de télévision au charme légendaire qui tente malicieusement de la séduire par tous les moyens. Grâce à ce dernier, Cameron rencontre Ryan Richards, un producteur de cinéma indépendant. Entre eux, le courant passe aussitôt ; ils se plaisent, se comprennent, se complètent, mais… Ryan est marié et fidèle. Quand le désir et la passion se heurtent aux lois du mariage et aux règles du pouvoir, la morale est bousculée et la chair est faible. Qui a dit que la fidélité est éternelle ?


Extrait :  « Une fois qu’on apprenait à leur mentir, la plupart des hommes étaient des proies faciles.« 

Mon avis : Cette romance contient une narration à plusieurs voix. Plusieurs couples très riches vont vous êtres présentés tour à tour. Actrices de cinéma, descendantes de stars, producteurs mondialement connus… les personnages ne manquent pas de notoriété et d’argent. C’est dans ce monde hollywoodien que Cameron, coach sportive, va tenter de se faire un nom en ouvrant sa propre salle de sport. A contrario, bien loin de ce monde pleins de paillettes, vous allez faire la découverte d’une jeune fille des pays de l’Est européen, sans aucun lien avec ce milieu bourgeois. Pauvre, sans famille, sans maison, elle va devoir vendre son corps pour subvenir à ses besoins.

Les 100 voire 200 premières pages sont assez spéciales. Il faut s’accrocher pour ne pas décrocher. Entre la prolifération des personnages qui ne rend pas la lecture aisée et l’incongruité des récits narrés, qui semblent n’avoir aucun sens les uns avec les autres, croyez-moi, vous serez tenté d’abandonner.

S’ajoute à cela une narration pas franchement intéressante, dans laquelle on suit ces bourgeois dans leur quotidien vide, où on les voit réfléchir à « l’amour », ou ce qu’ils considèrent comme de l’amour, tout en peaufinant leur carrière de « star ». Les histoires de tromperie sont bel et bien présentes. C’est simple : tout le monde couche avec tout le monde. C’est à ne plus savoir quel personnage est avec qui. J’ai particulièrement détesté la vision des hommes dans ce roman, qui traitent les femmes comme des moins que rien, de simples objets sexuels, qu’il est naturel d’utiliser pour se sustenter. C’est révoltant.

Vous pensez bien que j’ai trouvé les personnages exécrables. Médisants. Mauvais. Aucun lecteur ne pourrait être apte à s’attacher à des gens comme cela. Vu qu’aucune émotion ne transparaît d’eux, comment un lecteur pourrait-il se prendre d’affection pour des personnages de glace ? C’est impossible.

Une romance moderne, qui n’est pas vulgaire, puisqu’elle n’est pas érotique, mais qui est provocante. En effet, les personnages superficiels et détestables provoquent le lecteur, tout comme leur vision négative la femme et l’amour, qu’ils étalent sans vergogne. Grosse déception, rien ne m’a plût.

Ma note : 4/10

Candidate

dbc


 Candidate de Christine Féret-Fleury

316 pages, éditions Hachette romans, à 18€


Résumé : Brillante étudiante en sciences politiques, Laure Meziani est la secrétaire personnelle de Pierre de Morangles, le candidat aux électorales du Nouveau Parti du Centre. La fascination qu’elle lui voue est sans borne, et, lorsqu’il semble enfin la remarquer, elle profite de ces heures volées sans penser au lendemain. Mais après leur première nuit, elle ne s’attendait pas à se réveiller à côté d’un cadavre ! Pas plus qu’elle ne s’attendait à plonger dans l’envers du décor qui accompagne cette mort aussitôt transformée en évènement médiatique et maquillée en en argument de campagne. Car si la vie de Laure lui semble s’arrêter, la campagne, elle, ne doit pas s’interrompre, et ce qu’il faut désormais au NPC, c’est surprendre… Quelle plus habile surprise qu’un nouveau visage, que personne ne connaît, que personne n’attend : celui de Laure. Alix de Morangles, charismatique veuve de Pierre et avocate renommée, a décidé de faire de la jeune femme la nouvelle candidate du parti, modulant son image, s’appuyant sur son ambition pour camoufler sa naïveté et son manque d’expérience. Première surprise, Laure sera la première conquise par ce défi : grimper les échelons, acquérir du pouvoir. Laure n’est pas si naïve ; elle sait qu’elle va devoir se battre pour se faire une place dans un cercle très fermé… et surtout pour y rester. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?

Extraits « – Vous n’avez pas répondu à ma question, avait fait remarquer celle-ci.
– Je le sais. C’est le b.a-ba, en politique. On dirait que je fais des progrès ! »

« La vérité est un début de guérison. Tu parles. Plutôt la porte de l’enfer. Et tu t’apprêtes à sauter dans le feu. »

 

Mon avis : Quelle surprise en commençant ma lecture de ce roman… Moi qui pensait que ce livre était un récit jeunesse sur la politique, je me suis foutrement trompée. En effet, méfiez-vous de ce que montre la couverte et de ce qui est écrit dans le résumé. Car pour moi, ce livre est nullement pour les plus jeunes ; je le considère plutôt comme un roman érotique.

C’est l’histoire de Laure, assistante politique et amante de Pierre, patron du parti NPC. Hélas, Pierre meurt brutalement. Pour la femme de Pierre, Alix, il faut continuer la campagne politique. Alix, ainsi que toute la panoplie de conseillers politiques, vont décider de confier les rênes du pouvoir à Laure, jeune demoiselle sensible, un peu naïve et gentille. D’un autre côté, on découvre un frère, éleveur de chevaux et une soeur, journaliste. Tous deux vont se retrouver mêlés à la toute nouvelle campagne politique de Laure.

Laure, notre protagoniste, est une fille effacée, froide, sans personnalité, qui m’a grandement ennuyé et énervé. Son manque d’originalité et son manque de dynamisme, m’ont très vite lassé. Heureusement que les deux personnages secondaires (le frère et la soeur) étaient là pour remonter un tout petit peu le niveau. Les personnages ne sont pas attachants, ils n’inspirent rien que de l’ennui.

Quant à l’intrigue, je l’ai trouvé grossière, pas assez finement travaillé, trop prévisible, aussi. Pas réaliste pour un sou, l’histoire m’a parfois fait rire, alors que le contexte ne s’y prêtait pas.

J’ai précédemment évoqué le genre du roman érotique, sans pour autant parler plus profondément de ce qui me faisait écrire cela. Eh bien, c’est tout simple : l’histoire commence in medias res par un ébat entre Laure et son amant, Pierre. Elle se poursuit avec des scènes de sexe entre femmes, entre hommes et femmes, des allusions sexuelles permanentes et très gênantes. Je pense que Christine Féret-Fleury voulait donner des envies de fantasmes à ses lecteurs, en mettant en parallèle vie politique et vie sexuelle ; hélas, c’est totalement raté. Le sujet n’est pas léger, et en plus l’auteure s’amuse à ajouter une atmosphère sexuelle pesante : le livre devient très vite trop lourd pour les lecteurs.

Vie politique, scènes érotiques… mais aussi enquête journalistique ; avec le frère et la soeur qui s’immiscent dans le récit pour percer leurs secrets familiaux. Vous retrouverez des jeux de manipulation, des secrets inavoués, des mensonges à demi-proférés. Une enquête pas assez exploité, qui, comme le reste de l’histoire, était bien trop lourde et pesante. Les thématiques trop nombreuses alourdissent l’histoire et éparpillent et le lecteur. Grosse déception.

Candidate, c’est donc un roman érotique bas de gamme, qui tente d’incorporer des éléments de fantasmes politiques, dans le style de Cinquante nuances de Grey. Ne vous faites pas avoir et ne placez pas ce livre entre de jeunes mains.

Ma note : 2/10

Jane Eyrotica

Jane Eyrotica de Karena Rose
300 pages, MA éditions, à 14,90€

 

Résumé : Jane Eyre a mené une dure vie de recluse : orpheline dès son plus jeune âge et méprisée par le reste de sa famille, elle a été envoyée à l’Institut Lowood, avant de devenir gouvernante au manoir de Thornfield. Elle qui n’a jamais pu satisfaire qu’en rêve ses besoins de tendresse et d’affection se trouve plongée dans un univers de passion, de désir et de sexe qu’incarne à ses yeux naïfs la personne du fier et ténébreux maître de la maison, Mr Rochester. Après quelques timides tentatives pour échapper à ses avances, Jane s’abandonne à son désir sauvage et brutal et se perd dans la fièvre de sa propre sensualité. Persuadée qu’un coeur se cache derrière les airs sombres et les réactions parfois brutales de son amant, elle cherche désespérément son amour et ses caresses avides. Mais elle découvre alors quelque chose dans le grenier… et son univers bascule pour toujours.

Extraits : « Il n’y a pas de bonheur plus grand que d’être aimé par ses semblables et de sentir que votre présence est une joie pour eux. »
« J’emportai ma poupée avec moi ; les êtres humains ont besoin d’aimer quelque chose. »

Mon avis : En tant que fan incontestée du roman classique Jane Eyre de Charlotte Brontë, je me fais un régal de lire les parodies qui découlent de ce fabuleux livre.

Loin de dénaturer le roman d’origine, Karena Rose retrace dans les grandes lignes les principaux événements se passant au court de ce récit, en y apposant sa touche d’érotisme. L’auteure a tentée un pari osé : reprendre un classique adulé, apprécié par tous, pour le tourner en roman érotique. Bien évidemment, le personnage éponyme est radicalement transformée. De la petite sainte nitouche, douce, souvent naïve mais attendrissante, Jane Eyre est vue désormais comme une jeune fille avide d’aventures, recherchant le plaisir de la chair, le désir des hommes. Assoiffée d’envies sexuelles, elle en devient fille facile, ne reculant devant rien, allant au devant des hommes pour satisfaire ses caprices érotiques.

J’ai déjà fais l’expérience du roman érotique grâce à Dévoile-moi de Sylvia Day (auteure agréablement sympathique, que j’ai d’ailleurs rencontrée), en étant un peu déçu de ce nouveau genre-là. Mais dans Jane Eyrotica, l’histoire qui se déorule au XIXème siècle combinée avec les scènes de sexes rendent celles-ci plus accordées et imbriquées dans le récit. Sans doute dû à l’éloignement de l’époque, ou aux pratiques et traditions différentes, l’érotisme se fraie un chemin sans détour, et se coule parfaitement dans le récit.
Pour ceux qui ont déjà eu le plaisir de lire la version originale de Jane Eyre, son personnage dans le roman de Karena Rose peut choquer au débbut, tant les versions sont différentes. Néanmoins, les scènes de sexe ne sont pas si violentes et cruelles, mais plutôt passionnées, remplies d’amour et d’extase.

Je n’ai pas été dérangée par cette version de l’histoire, bien au contraire ; voir l’une de mes héroïnes préférées dans d’autres situations l’a rendue plus vivante à mon goût, se dégageant de l’histoire écrite par Charlotte Brontë pour se mouvoir parmi d’autres circonstances. Une expérience sympathique, une protagoniste que j’aime toujours autant, qu’elles qu’en soient ses agissements.

Ce livre est à double tranchant ; les fans de Jane Eyre peuvent tout autant détester les faces obscures et coquines de l’héroïne que les adorer. C’est ce qui rajoute du piquant au récit. Pour ma part, j’ai adoré redécouvrir cette histoire, même si certaines situations semblaient relativement exagérées dans leur ensemble…

Ma note : 7,5/10

Supplie séduis obéis

Supplie séduis obéis de C. D. Reiss
379 pages, éditions Red Velvet, à 7,50€

 

Résumé : Sensuelle, rayonnante, Monica aux prises entre son petit boulot de serveuse et le souvenir douloureux de son ex, Monica s’escrime afin de percer sur la scène musicale très « select » de L.A.
Un jour, pendant son service, elle renverse un verre sur Jonathan, qui n’est autre que le richissime propriétaire du club où elle travaille. Dès lors, celui-ci n’a de cesse de la séduire. Monica a été mise en garde au sujet de ce séduisant millionnaire au cœur brisé, célèbre pour ses conquêtes aussi nombreuses qu’éphémères, et son penchant pour les femmes soumises. Mais résistera-t-elle longtemps à la tentation ? Et saura-t-elle respecter les règles du jeu ?

Extraits :  « – J’ai tellement envie de toi que ça me surprend moi-même, reprit-il. »

« Jonathan conduisait d’une main et, en regardant ses doigts bouger et glisser en bas du volant, son poignet solide, j’imaginai cette main sur moi. J’enfonçai mes ongles dans le siège en cuir, m’efforçant de penser à autre chose, n’importe quoi, mais le cuir lui-même semblait caresser l’arrière de mes cuisses de façon suggestive. »

Mon avis :  Supplie, séduis, obéis, premier tome de la saga Songs of submission de C.D. Reiss est une romance érotique surprenante, remplie de personnages attachants.

Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant que l’auteur reprenait une des choses qui a fait le succès de la saga Cinquante nuances de Grey, à savoir les personnages. Jonathan est riche, millionnaire, même. Monica ne croûle pas sous l’or, elle est serveuse dans des grands hôtels tenu par Jonathan. Rien ne prédestinait ces deux-là à se rencontrer. Mais le destin, personnifié sous la forme d’une malencontreuse bousculade, menant à un renversement inopportun d’une boisson sur Jonathan, va les faire entrer en collision. Jonathan va immédiatement tomber sous le charme de la jeune femme. Monica, moins aventureuse et plus suspiscieuse, va prendre le temps de découvrir Jonathan. Elle découvrira un Jonathan provocant, sexy et hautement dominateur.

Vous vous doutez sûrement que Supplie séduis obéis est une romance basée sur le sexe. Et pour contenter au mieux tous les lecteurs avides de scènes érotiques, l’auteur va placer une scène de sexe à chaque rencontre entre les deux protagonistes. Des scènes sexuelles torrides et sensuelles, changeantes aussi, qui pourraient donner des idées originales aux couples en manque d’inspiration. Attention, l’atmosphère devient de plus en plus étouffante, la croissance sexuelle s’accroît au fil des chapitres, si bien qu’à la fin, nous nous retrouvons carrément dans une posture d’homme dominateur et de femme soumise. Simple jeu d’amoureux ou pratiques malsaines ? A vous de vous faire votre propre avis.

Mais si vous pensez que ce livre n’est qu’une succession de scènes de sexe, détrompez-vous ! Des petites histoires secondaires peuplent le récit. On va notamment découvrir plus en profondeur la petite vie de Monica. Monica est en fait une artiste, une chanteuse, plus précisément, qui n’arrive pas à percer dans ce milieu. Accompagnée de son amie et colocataire, Gabby, qui l’accompagne au piano, elles jouent souvent dans des bars pour tenter de se faire repérer par un producteur du milieu. Mais désespérée de cette non-réussite et des problèmes d’argent qui s’entassent sous leur porte, Gabby, très sensible, tentera même une tentative de suicide. Monica a donc beaucoup de boulot : entre son travail de serveuse à pleins temps, ses répétitions et concerts de musique et sa surveillance accrue de la santé de Gabby, la jeune femme n’a pas une minute à elle.

A contrario, Jonathan, lui, reste un personnage hautement mystérieux. Il n’y a que très peu de détails donnés concernant son existence. Nous ne connaissons que l’identité de son ex, Jessica Carnes, jalouse de Monica, désireuse de reconquérir Jonathan. Autrement, aucune information supplémentaire n’est délivrée concernant la vie ou les relations sociales du jeune homme. Cache-t-il de terribles secrets ?

J’ai bien aimé ce roman. Il me fait penser à d’autres romans érotiques que j’ai lu précédemment, notamment ceux de Christina Lee, dans le fait que l’histoire n’est pas uniquement centrée sur des scènes de sexe qui se suivent, mais plusieurs petites histoires secondaires gravitent autour. C’est brillamment écrit et ça donne envie de lire la suite. Donc, je valide !

Ma note : 5,5/10