Le chameau sauvage


Le chameau sauvage de Philippe Jaenada
381 pages, éditions J’ai Lu, à 8,30€


Résumé : « Un jour, ce n’est rien mais je le raconte tout de même, un jour d’hiver je me suis mis en tête de réparer le radiateur de ma salle de bains (…). Je ne sais pas ce qui m’est passé sous le crâne ce jour-là, je me suis cru l’un de ces magiciens de la vie pour qui tout est facile. Il faut dire que jamais encore je n’avais été confronté à de réels obstacles, (…) alors naturellement, j’étais naïf. »
Halvard Sanz est un gentil garçon. Signe particulier: doué pour les catastrophes en série. Il y a des gens qui n’ont pas de chance, mais qui, genoux à terre, toujours se relèvent. Halvard est de ceux-là. Quête initiatique, roman picaresque, amour allégorique, loufoques aventures servies par une verve intarissable… Mais le chameau sauvage dans tout ça ? Quand vous en connaîtrez le principe, comme Halvard, vous verrez la vie différemment.


Extraits : « Notre vie, c’est un peu comme ce bateau. Ça fait beaucoup de mousse sur le moment, mais lorsqu’on regard derrière nous, il ne reste qu’un mince sillage un peu huileux à la surface de l’eau. Et au loin, rien. « 

« Il n’y a pas d’amour, paraît-il, uniquement des preuves d’amour ; que peut-on alors imaginer de plus abstraitement beau qu’une preuve qui non seulement ne prouve rien, puisqu’il n’y a pas d’amour, mais qui, de plus, n’attire l’attention de personne ? « 


Mon avis : Philippe Jaenada est un écrivain français, adepte de l’humour, il s’inspire de sa vie pour écrire ses premiers romans, dont Le chameau sauvage, sa première parution littéraire. Ce dernier a reçu plusieurs prix littéraires, le prix Alexandre Vialatte en 1997, qui récompense un écrivain de langue française « dont l’élégance d’écriture et la vivacité d’esprit soient source de plaisir pour le lecteur » ; ainsi que le prix de Flore la même année, dont le jury est composé d’un cénacle de littéraire fréquentant le café de Flore dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris.

Vous pouviez vous en douter en voyant la couverture du livre (un cowboy chevauchant une sardine géante à la poursuite d’un ban de sardines plus petites), Le chameau sauvage est un roman burlesque. Il met en scène Halvard Sanz, un type assez louche, à la vie peu prolifique, qui s’amourache de Pollux Lesiak, une jeune femme croisée seulement un soir, au détour d’un trottoir. Derrière ses airs de loser, Halvard est un personnage loufoque, un homme très naïf, pathétique, seul, qui se noie dans l’alcool, qui est souvent moqué et peu pris au sérieux. Il m’a souvent fait de la peine, bien qu’il soit doté d’une capacité d’autodérision assez impressionnante et d’un détachement tout autant saisissant.

Si l’on veut de l’originalité et de l’extravagance, avec ce roman, on est servis ! Il ne ressemble à rien de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. Les situations burlesques s’enchaînent les unes après les autres, toutes plus surprenantes, incroyablement délirantes et inédites. Rien n’est normal dans ce récit. Je me suis prise à rire aux éclats à plusieurs reprises, alors qu’il est assez rare que je m’esclaffe en lisant un roman (le contraire est plus probable).

Il est question d’amour et de sentiments, mais Philippe Jaenada nous fait également réfléchir sur des thématiques plus profondes, comme la communication, la différence, la solitude ou le jugement. On a l’impression de percevoir clairement les pensées du héros, puisqu’on a une vision générale de ses états-d’âme, de ses aventures, de ses sentiments et de toutes les émotions qui le traversent.

J’ai passé un moment de lecture assez illuminé, en sautant de situation absurdes en situations hallucinantes, mais peuplé de franches rigolades. Même si je ne retire rien de spécial de ce livre, j’en retiendrai l’énergie et la virtuosité de l’écriture, ainsi que la légèreté du ton et l’unicité de l’histoire. Pour un premier roman, il est bon. Je serai curieuse de découvrir les autres récits de l’auteur.


Un roman burlesque qui met en scène un anti-héro déjanté, un homme pathétique au comportement loufoque, qui vivra des situations totalement hallucinantes. Moments de franches rigolades en perspective.

Ma note : 6,5/10

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ISBN : ‎ 978-2-29-0349533

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Le journal de Bridget Jones : L’âge de raison


Le journal de Bridget Jones : L’âge de raison
de Helen Fielding
342 pages, éditions J’ai Lu


Résumé : On ne la présente plus ! Depuis la parution du premier tome de son journal, Bridget Jones, ses angoisses existentielles, ses kilos en trop, ses cigarettes, ses verres de Chardonnay, ses copines féministes et sa mère extravagante réjouissent des millions de lectrices célibataires ou non. Revoilà donc miss Bridget, affublée depuis quelques semaines d’un Mark Darcy pour lequel son cœur s’emballe un peu vite, tellement elle jubile de ne plus faire partie de la caste des parias de l’amour… Pour autant, rien n’est gagné pour notre cœur d’artichaut qui va découvrir qu’il ne suffit pas de rencontrer l’homme idéal. Le plus compliqué sera bel et bien de le garder ! Ouf ! Helen Fielding n’a rien perdu de sa verve et de son sens de l’humour : ironie, petites vacheries et remarques acerbes sur la gent masculine, soirées de filles et gaffes irrésistibles, surprises aussi, sont bien sûr au rendez-vous de ce nouvel opus des aventures de Bridget Jones. Les femmes se reconnaîtront sans aucun doute dans nombre de situations. Quant aux hommes, gageons qu’ils en apprendront beaucoup sur le sexe opposé dans cet Âge de raison rafraîchissant, frivole à souhait et sans prétention…


Extraits : « Suis en mesure de confirmer officiellement que conquérir le coeur d’un homme, aujourd’hui, ne passe ni par la beauté, les petits plats, la classe ou la personnalité, mais par la capacité à prendre l’air indifférent. »

« Si on commence à penser à l’âge, c’est sans issue. La vie se met à ressembler aux vacances : dès qu’on est au milieu, tout s’accélère jusqu’à la fin. »


Mon avis : Pour une des premières fois de ma vie, j’avoue avoir regardé les adaptations cinématographiques avant d’avoir lu les livres. La saga Le journal de Bridget Jones a été publié en 1996, puis adapté dès 2001 pour le premier opus, suivi par les deux autres jusqu’en 2016. Sans vous mentir, j’ai lu L’âge de raison avec plaisir… mais j’ai largement préféré regarder le trio de films. J’ai néanmoins été très heureuse de retrouver Bridget, cette trentenaire célibataire au caractère bien trempé et pleine d’humour, qui ne sait pas forcément ce qu’elle veut et qui passe par des ascenseurs émotionnels consécutifs et quotidiens.


Le roman est construit comme un journal intime sur une année calendaire, de janvier à décembre. Bridget y consigne quotidiennement des chiffres qui lui tiennent à cœur (nombre de kilogrammes, nombre de calories ingurgitées, nombre d’unités d’alcool bues, nombre de jeux à gratter achetés…), mais aussi toutes ses états d’âme.

Avec du chick-lit, il ne faut pas s’attendre à de la grande littérature, mais plutôt à des moments de détente et de franches rigolades. Les scènes sont drôles, parfois décalées, improbables ou gênantes. Bridget Jones est une héroïne particulièrement sympathique, à laquelle on s’identifie facilement. Trentenaire célibataire et sans enfant, bahutée régulièrement par sa famille et ses connaissances sur sa vie sentimentale, totalement médiocre, elle s’apitoie sur son sort avec ses meilleurs amis, à qui elle confie toutes ces galères personnelles et professionnelles. C’est une femme sans fioritures, simple, naturelle et spontanée, pétillante et pleine d’énergie, à qui on s’attache très vite.


Un roman chick-lit qui met de bonne humeur. Bridget Jones est une trentenaire attachante et pleine d’énergie que l’on prend plaisir à suivre. J’ai quand même une préférence pour le trio de films adapté de la saga.

Ma note : 7/10

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ISBN : 2-290-30039-X
Traduction : Arlette Stroumza

On ne fait que passer


On ne fait que passer de Christiane Rancé
237 pages, éditions NiL


Résumé : Prenez une maison de vacances dans le Sud-Ouest. Mettez-y des autochtones et citadins égarés amis choisis et pièces rapportées, ados hurleurs et aïeux malentendants, voisins anglais et sangliers en goguette, sans compter tous ceux qui ne font que passer… Ajoutez-y un grand soleil d’été et laissez agir… Chacun pourra se reconnaître dans cette comédie de moeurs savoureuse et irrésistible. Comment survit-on aux vacances en famille ? L’auteur répond avec humour et tendresse à cette éternelle question.


Extraits : « Tous, nous avions remarqué l’étrange et systématique modernisation du théorème d’Archimède : tout corps d’enfant plongé dans l’eau déclenche immédiatement des hurlements de joie. »

« Pour une fois, les deux femmes partageaient le même ébahissement : jamais aucune célébrité n’avait accordé d’intérêt à notre région. Le Magnoac n’avait jusque-là ni souffert ni bénéficié des paillettes et des éclats de ces divinités dont les nouvelles du treize heures envoyaient les images exotiques, d’une autre planète et d’un autre monde, et qui ne passionnaient que fort peu les gens du pays. Ici, les seules célébrités qu’on voit passer sont les coureurs du Tour de France. Et encore, rapidement : la route est en pente. »


Mon avis : On ne fait que passer est un roman français du siècle dernier, qui raconte les vacances d’été rocambolesques et peu reposantes d’une journaliste, sa famille et ses amis, en plein cœur d’un Sud-Ouest rural. Dans une grande maison de vacances ouvert aux quatre vents, se pressent les enfants et les adolescents des uns et des autres, pressés et ravis de se débarrasser quelques jours ou semaines de leurs mioches turbulents. Mais les affaires des uns ne fait pas celles des autres, puisque notre protagoniste se retrouve noyée sous les cris et ensevelie sous les obligations que lui imposent son rôle d’hôtesse de maison. Entre les arrivées surprises et les départs décalés, c’est une vraie colonie de vacances qui squattent la maison, pourtant si calme le restant de l’année.

Il ne faut pas s’attendre à de la grande littérature, puisque ce livre a vocation à divertir plus qu’à instruire. On se laisse porter dans ce joyeux bazar, on se prend à rire de situations cocasses, on souffle d’exaspération en voyant le comportement et l’abus de certains…  Notre hôtesse de maison a bien du courage d’affronter autant de tracas en vacances… mais elle le fait dans la joie et la bonne humeur, c’est tout ce qui importe !

Malgré le tohu-bohu estival et l’organisation gargantuesque qu’a exigée l’afflux de tant de monde dans des espaces géographiques et temps si restreints, j’ai presque eu envie de me mêler à ces personnes pour passer une petite semaine de rigolades avec eux. Une bonne bande de connaissances familiales et amicales regroupées pour déconnecter des tracas quotidiens… ça donne envie de s’intégrer : vivement les prochaines vacances d’été !


Une lecture divertissante, pleine d’humour, où les situations cocasses s’enchaînent pour notre plus grand plaisir. Le livre a un peu vieilli, mais il reste quand même sympathique à découvrir.

Ma note : 6,5/10

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ISBN : 2-84111-135-0

Pourquoi j’ai mangé mon père


Pourquoi j’ai mangé mon père de Roy Lewis

182 pages, éditions Pocket


Résumé : Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire! Faites la connaissance d’une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles…
Ces êtres délicieux font le monde autour d’un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l’amour, s’essayer à la drague, se battre avec l’évolution…
Situations rocambolesques, personnages hilarants d’un monde où l’homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.


Extraits : « Il s’était dit : nous craignons les bêtes fauves. Que craignent ces bêtes fauves ? D’autres bêtes plus fortes qu’elles. Et ces bêtes les plus fortes ? Rien, sauf une chose : le feu. Nous le craignons nous-mêmes, comme tous les animaux. De temps en temps nous le voyons glisser en bouillonnant sur le flanc des montagnes, et faire flamber les forêts. Alors toutes les espèces fuient terrifiées. Nous-mêmes arrivons à détaler à une telle vitesse que nous rattraperions presque un lion à la course. Et, devant le danger, lions et pithécanthropes deviennent frères. »

« Confortables ! grommela père. Sottise ! Pour un peu tu vas me dire que nous sommes parfaitement adaptés à notre milieu. C’est ce qu’ils disent tous quand ils sont fatigués d’évoluer. « 


Mon avis : Pourquoi j’ai mangé mon père est un roman initiatique très bien documenté sur la préhistoire, sur l’homme à ses origines et son quotidien mouvementé. Nous suivons une famille réunie en horde, composée d’Edouard, le père, l’inventeur tourné vers l’avenir et l’évolution de l’espèce humaine ; sa femme, Mathilde, et ses nombreux enfants, dont Ernest, notre narrateur. Nous découvrons les avancées de ses premiers hommes, leurs découvertes, leurs méfiances, leurs questionnements divers. Lorsque le père de famille, Edouard, découvre le feu, avec ses caractéristiques spécifiques et ses avantages, ses inconvénients, il milite activement pour faire évoluer les conditions de vie de sa famille, pour ouvrir leurs esprits et simplifier leur quotidien.

Opposé à ces idées progressistes, son frère, l’oncle Vania reste conservateur, persuadé du danger du progrès sur la nature, il reste constamment perché en haut de son arbre, ne descendant périodiquement seulement pour profiter des bienfaits du feu – et donc, profiter du progrès. Une opposition entre progressiste et conservateur incongrue pour cette période, qui sert de clin d’oeil à la lutte qui persiste dans notre époque moderne.

Ne vous y méprenez pas : avec son titre racoleur et décalé, Pourquoi j’ai mangé mon père est un roman  à l’humour subtil et délicat, qui ne vous fera pas éclater de rire, mais ébaucher quelques sourires tout de même. Ce que j’ai apprécié, ce sont les anachronismes omniprésents qui jalonnent le livre : les pithécanthropes sont censés être des hommes de cromagnons, qui découvrent seulement le feu et ses vertus, alors que Roy Lewis les dotent déjà d’un langage soutenu, de prénoms aristocratiques, d’une science historique anticipée sur les conditions d’évolution de leur future progéniture. Là réside le génie de l’auteur, qui utilise ce décalage délibéré à des fins humoristiques.

En 2015, le livre est adapté dans un film d’animation réalisé par Jamel Debbouze. La bande-annonce est intéressante et semble reprendre les grandes lignes du roman, mais il ne faut pas s’y fier, puisqu’apparemment, le film s’éloigne de l’histoire originelle : les personnages, tout comme l’intrigue et les messages du livre ne sont pas respectés. Quel dommage, sachant toute la documentation et le génie créative qu’il a fallu pour écrire Pourquoi j’ai mangé mon père. Je pense quand même le regarder par curiosité pour me faire mon propre avis sur la question.

En bonus, vous pourrez retrouver au début du livre une préface écrite par Vercors, ainsi qu’une postface d’Annie Collognat, qui donnent des éléments clés pour comprendre davantage le récit, ses visées, son contexte, ses belles métaphores et ses puissants messages. De courts textes bien documentés, qui offrent une plus-value supplémentaire très appréciée.


Pourquoi j’ai mangé mon père est un récit comique, original et décalé, mais aussi un très bon roman initiatique sur l’époque préhistorique, brillamment documenté, qui pourra vous apporter un éclairage nouveau sur cette période de l’histoire. J’ai adoré cette lecture !

Ma note : 8,5/10

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Putain de chat, tome 1


Putain de chat, tome 1 de Lapuss’

61 pages, éditions Kennes, à 8€


Résumé : La vérité sur les chats enfin révélée! Vous aimez les chats? Ils sont mignons, joueurs et espiègles, et leurs yeux sont remplis de malice quand ils vous réclament une caresse ou des croquettes. En apparence seulement, car un funeste dessein les ronge au plus profond de leur âme et seul votre malheur les intéresse. Au péril de sa vie, Lapuss’ vous dévoile enfin ce qu’il se passe dans la tête de l’animal le plus maléfique de la création : Le chat. Faites attention à vous !


Extraits : « Merci à tous ces putains de chats qui ont croisé ma route depuis toujours de m’avoir gratifié de leur dédain et de leur indifférence, et à plusieurs occasions, de ce qui ressemblait à s’y m’éprendre à de l’amour.« 

« – Je veux entrer ! Je veux entrer ! Je veux entrer ! Je veux entrer !
– Ça va bien ? Ça fait dix minutes que tu miaules pour entrer et sortir…
– Ouais, je teste ton obéissance ! Je veux sortir ! Je veux sortir ! Je veux sortir ! »


Mon avis : Putain de chat, c’est une saga de bande-dessinés composé de plusieurs tomes – cinq sortis à ce jour -, qui nous révèle la vérité sur les chats.

Les dessins sont simples, en noir et blanc, sans détails superflus, uniquement composés du personnage principal, à savoir le chat, de son maître et des amis chats de notre héros. Rien d’extraordinaire, me diriez-vous, oui, mais le succès de cet album tient dans les échanges entre le maître et son chat. Car le chat noir est un chat méchant, fourbe et égoïste, qui provoque continuellement son pauvre maître, ce dernier restant sensible et à l’écoute de son félin adoré. Car, les amoureux des chats pourront en témoigner : malgré toutes les bêtises faites par nos chers animaux, on ne peut s’empêcher de s’attendrir quand ils sont en face de nous.

Ce qui est marrant dans cet album, c’est que Lapuss’ imagine les raisons des agissements – parfois étranges, intrigants ou marrants -, de nos chats. Et c’est vraiment hilarant. C’est parfois assez cru, donc à réserver pour un public averti et pas trop jeune, qui pourront apprécier l’humour noir de l’auteur.

Les personnes qui possèdent ou ont possédés des chats pourront aisément reconnaître certains comportements et pourquoi pas, enfin comprendre les raisons de ces comportements. Parce qu’une image vaut mille mots, je vous partage quelques planches que vous pourrez retrouver dans ce premier tome.

Lu en une vingtaine de minutes à peine, je suis arrivée à la dernière page de cet album en souhaitant en découvrir plus. Je serais curieuse de lire les autres tomes, pour voir comment l’auteur arrive à se renouveler.


Une bande-dessinée hilarante, mais trop courte à mon goût. J’en redemande !

Ma note : 7/10

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