L’Armoire des robes oubliées


L’Armoire des robes oubliées de Riika Pulkkinen

422 pages, éditions Le Livre de Poche, à 7,60€


Résumé : Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d’un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille.
Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu’elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu’elle a été beaucoup plus qu’une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l’a profondément aimée…


Extraits « L’enfant naît, sa mère apprend à le connaître, petit à petit, année après année. Et puis viennent d’autres gens sous l’influence desquels il devient un étranger. »

« Les relations entre les gens sont comme des bois touffus. Ou bien les gens eux-mêmes sont des forêts, les sentiers s’ouvrent en eux l’un après l’autre, chemins se demeurant mutuellement inconnus, ne débouchant que par hasard sur les voies qui conduisent au bon endroit. »


Mon avis : J’avais acheté ce livre il y a plusieurs années maintenant, suite à de nombreux avis positifs que j’avais lu sur la Toile. Une envie subite m’a fait le ressortir de ma Pile à Lire. J’étais enthousiaste à l’idée de pouvoir enfin découvrir ce récit, mais malheureusement, je ressors déçue de cette lecture.

La grand-mère de Anna, Elsa, est atteinte d’un cancer foudroyant tant et si bien que ses jours sont comptés. Alors que la jeune fille tente de profiter un maximum de la présence de sa grand-mère, elle va faire une découverte qui va changer la perception de sa famille. En effet, elle découvre que ses grands-parents n’ont pas toujours été aussi heureux qu’ils le laissent percevoir. Alors que sa mère n’était encore qu’une enfant, Elsa et son mari ont embauchés Eeva, une nourrice, pour s’occuper de leur fille. Mais au fil des jours, des semaines, des mois puis des années, Eeva deviendra bien plus qu’une simple nourrice.

Pour mon plus grand malheur, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire. Les personnages ne m’ont pas émus, ils ne m’ont pas particulièrement touchés, je suis resté un peu étrangère à eux. Leurs traits de caractères n’étaient pas assez prononcés, ils n’avaient pas l’originalité et la singularité qui fait qu’on se souvient parfaitement d’eux. C’est surtout qu’avec la densité des personnages, il est dur de se repérer, d’autant plus que le récit alterne entre les points de vues et les époques. Il faut s’accrocher et bien se concentrer pour replacer chaque personne dans son époque avec le bon statut !

J’ai trouvé que la tonalité générale du récit manquait d’émotions. Peut-être est-ce un choix de l’auteure de laisser de la pudeur autour des personnages et de leur histoire, de ne pas trop s’épancher pour ne pas virer au pathos et aux larmes, dans ce cas, c’est raté pour moi, je n’ai pas accroché.

De plus, j’ai trouvé l’histoire un peu banale, elle manquait d’originalité, d’un je-ne-sais-quoi qui aurait donné plus de dynamisme au récit et l’aurait rendue unique. En somme, je suis un peu déçue de cette lecture que j’avais espéré apprécier.

Cela n’enlève rien au fait que l’écriture de Riika Pulkkinen est irréprochable, tout en tendresse et en douceur. Même si ce roman n’a pas été à la hauteur de mes espérances et ne m’a pas emporté, peut-être que vous saurez l’apprécier autrement que moi.


Un récit tendre et beau, mais qui ne m’a pas touché. L’histoire est banale et manque de dynamisme. Dommage…

Ma note : 3/10