The surface breaks


The surface breaks de Louise O’Neill

309 pages, éditions Scholastic, à £10,99


Résumé : The day of my childhood kept turning over; dissolving like sea foam on the crest of the waves. I have been counting them, the days and the nights, the weeks, the months, the years. I have been waiting for this day.


Extraits : « I’ve never cared for beauty. Beauty fades, there’s no loyalty in it. My mother told me it was better to cultivate my wit, my intelligence. If I’d had a daughter, I would have told her the same. I would have made her strong. A woman needs to be strong to survive. »

« Love is never unnatural, no matter whom you decide to give it to.« 


Mon avis : The surface breaks is an adaptation of the famous fairy tale write by Andersen in 1837 and animated in film by Disney in 1989. I’m literally fan of this animated, and I think the most part of you are too. When I saw the beautiful cover of this book, bright and colorful I immediately buy it : who can resist at this beauty ? And I not regret this purchase : thanks to it, I return for a moment to my childhood, to the fabulous world of the fairy tales and Disney and I love that !

But for people who don’t know the story, I will explain the plot : under the sea, lives the little mermaid and his family, in the kingdom of her father. They live in peace, but the little mermaid want to break the surface and discover the human world, despite the opinion of her father. Her motivation ? She wants to discover the truth about her mother, disappeared above the surface when she was only a year old. For achieve her goal – be able to get legs and to live above the surface – she will made many sacrifices : first, leave her family behind her (especially her sisters), and second, the most sacrifice, give up her perfect singer voice. But her desires and her curiosity are so strong that she accepts these sacrifices and she finds herself alone in the human world. Above the water, she try to seduce a beautiful human that she saved from shipwreck a year ago. It is the only solution to keep her legs, to refound her voice, and the most important thing : to stay alive.

The surface breaks is kindly faithful of the original story, and I appreciate to rediscover this little mermaid, with more modernity and character.

In this adaptation, I found a feminist message that I don’t found in the original story, and I appreciate that very much. In the beginning of the story, our protagonist is dependent of his father, forced to obey in his rules and to made everything that he wants. Her sisters and herself are like dolls : pretty, smiling, and their father don’t allow her nor to speaks or made everything by herself. In the kingdom, the mer-men decide of everything, and the mermaids must to undergo in silence. When Zale, the pretender of Gaia, our protagonist, comes in her room and touches her, she can’t make nothing, because he is a man, he has the power, and she is just a woman, she must to made like all other women of the kingdom : keep quiet, suffer and obey.

But our protagonist is more than a pretty doll. She wants to break the rules, to achieve independence and freedom. One night, with courage and determination, she disobey and leave the kingdom to go toward the enemies : the Salkas, the Sea Witch. She brings a good message : think about yourself and never admit someone to think or made anything for you. You are your unique chief, you decide for you.


The surface breaks is a good adaptation of The little mermaid, with powerful and optimistic messages about the women rights. I like it !

Ma note : 7,5/10

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ISBN : 978-1-407188-96-6

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Casse-Noisette et le Roi des Rats


Casse-Noisette et le Roi des Rats de Jacques Cassabois

187 pages, éditions Le Livre de Poche jeunesse, à 5,50€


Résumé : Le petit Casse-Noisette n’est pas un jouet comme les autres. Marie Stahlbaum le sait bien. La nuit de Noël, il a combattu l’infâme Roi des Rats, épée à la main. Un véritable exploit ! La petite fille est fière des prouesses de son jouet préféré. Mais attention ! Le Roi des Rats n’a pas dit son dernier mot.


Extraits  « Le sapin est le gardien de la joie émerveillée, le maître du rire et des yeux écarquillés. Le patriarche de Noël ! »

« L’enfance n’est pas seulement un âge de la vie, c’est un état, une manière d’être. Chacun en reçoit le don à la naissance et il nous appartient d’en nourrir nos coeurs, pour qu’il continue de brûler comme un bon feu de candeur. »


Mon avisCasse-Noisette et le Roi des Rats de Jacques Cassabois est une réécriture du conte de Noël du célèbre conteur allemand Hoffmann nommé initialement Casse-Noisette et le Roi des Souris.

Le jour de Noël, la petite Marie se voit offrir une poupée en bois prénommée Casse-Noisette. Très vite, la jeune fille se prend d’amitié pour cette poupée, la cajole et lui parle comme à une personne normale. C’est alors qu’une nuit, Casse-Noisette et l’ensemble des poupées de Marie et des soldats de son frère Fritz, s’animent. Marie n’en croit pas ses yeux. Entre rêve et réalité, il n’y a qu’un pas.

J’ai beaucoup aimé l’univers onirique que retranscrit avec brio Jacques Cassabois. On ressent l’ambiance festive et féerique des fêtes de fin d’année, mais aussi celle des contes merveilleux, qui nous embarquent dans des univers fantastiques et font tant rêver petits et grands.

Les lecteurs les plus perspicaces pourront découvrir des similitudes entre ce conte-ci et celui d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Deux petites filles, qui basculent dans un monde imaginaire et féerique, aux côtés de personnages fantastiques, qui n’existent pas dans la réalité. Les ressemblances sont nombreuses, mais pourtant les deux histoires sont distinctes et abordés différemment.


Un conte féerique et enchanteresse, qui fera rêver petits et grands.

Ma note : 7/10

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L’histoire de la Bête


L’histoire de la Bête de Serena Valentino

189 pages, éditions Hachette romans, à 13,90€


Résumé : C’est une histoire vieille comme le monde : celle d’un prince cruel transformé en Bête.
Et celle d’une belle jeune fille qui surgit dans sa vie. Le monstre est métamorphosé par la compassion de la jeune fille et l’amour qu’il ressent pour elle.
Puis ils se marient et ont beaucoup d’enfants.

Mais comme pour chaque histoire, il y a plusieurs versions. Qu’importe ce que l’on a pu dire ou écrire, une seule question demeure : qu’est-ce qui a changé le prince en la Bête que l’on connaît ?

Voici l’une de ces histoires. Une histoire de bêtes, et, bien sûr, de belles.


Extraits :  « Pendant que l’on enseignait aux garçons des langues anciennes et l’Histoire, les petites filles, elles, devaient se contenter d’apprendre à être jolies et de marcher droit ! Peu surprenant que les hommes ne prissent pas au sérieux les femmes, lesquelles ne connaissaient du monde que ce que leur père ou leurs frères consentaient à leur apprendre et, si elles étaint chanceuses, leur époux daignait parfaire cette éducation. Cela lui avait toujours semblé injuste.« 

« – La Bête, si bête, a fait une bêtise !
– La Belle, si belle, s’est fait la belle !« 

Mon avis : Tout le monde connaît l’histoire de Belle, qui se sacrifie pour sauver son père, retenu prisonnier aux mains de la Bête. Ils vont vivre ensemble dans le château de la Bête, et vont se découvrir, pour finir par s’apprécier. Belle comprend alors que ce monstre surnommé Bête, est en fait un prince, victime d’un sortilège. Mais point d’informations supplémentaires sur ce sortilège ou la vie passée de la Bête. Pour notre plus grande joie, Serena Valentino s’est attelée à combler cette frustration quant au manque d’informations, en imaginant ce qu’avait pu être la vie princière de la Bête, sa personnalité et les causes qui l’ont amené à se transformer en monstre.

On (re)découvre la Bête, sous son apparence humaine. Et autant dire qu’il n’a strictement rien à voir avec la Bête que nous connaissons. En effet, ce prince altier, orgueilleux et vil, est au plus haut point détestable. Il se montre désagréable et cruel avec les autres (que ce soit avec ses invités, avec les femmes, ou même avec ses domestiques). Pour affirmer sa puissance, il écrase sans vergogne les personnes qui se dressent sur son chemin, et rabaisse ouvertement celles indignent de son rang. Alors qu’il devait s’engager avec une jolie femme, il découvre sa condition sociale inférieure à la sienne et la répudie. Malheureusement pour lui, cette femme est en fait dotée de pouvoirs magiques, dont elle va user pour se venger. Accompagnée de ses trois soeurs sorcières, elles vont transformer le prince en Bête, avec comme seule solution de repli : qu’il ressente un amour véritable pour une femme. Une affaire qui n’est pas gagnée d’avance, mais qui réjouie les sorcières, bien décidée à voir le prince rester monstre pour l’éternité.

L’auteure arrive à conserver l’esprit du monde de Disney, avec cet univers féerique, empli de magie et mystère, tout en y ajoutant sa petite analyse personnelle de l’histoire. Un mélange réussi, puisqu’il nous transporte aisément dans ce monde merveilleux, tout en comblant une partie restée vide de l’histoire de la Belle et la Bête. Même si je trouve que certains aspects de l’histoire auraient pu être travaillés et développés davantage, l’histoire est  originale, et prolongera l’engouement des fans inconditionnels des Disney.

Pour votre gouverne, sachez que les éditions Hachette romans publient régulièrement ce genre de petit récit, sorte d’histoire complémentaire d’un grand Disney. Vous pouvez donc retrouver l’histoire de la méchante Ursula, dans la Petite Sirène, ou encore l’histoire de la reine Grimhilde dans Blanche-Neige. De quoi rendre encore plus effrayants et antipathiques ces méchants personnages…

Ma note : 6,5/10

La Belle et la Bête – Histoire éternelle


La Belle et la Bête – Histoire éternelle de Jennifer Donnelly

292 pages, éditions Hachette romans, à 16€


Résumé : Il était une fois, caché au cœur de la bibliothèque de la Bête, un livre très mystérieux.
En le découvrant, Belle va pénétrer dans un univers fascinant. Mais ne dit-on pas que les apparences sont parfois trompeuses ? Belle retrouvera-t-elle le chemin du retour ?
L’histoire pourrait bien ne jamais la laisser partir.


Extraits « Si la Bête n’a pas réussi à conquérir l’amour de Belle quand le dernier pétale tombera, elle devra demeurer une bête à tout jamais, rappela la Mort. Vous avez fait un par, ma chère Soeur. Vous avez parié sur le coeur d’un être humain… quelle folie. Pour ma part, je suis prête à parier un million de louis d’or que la Bête échouera.« 

« Rire de ses problèmes, c’est déjà les surmonter à moitié.« 

Mon avisJe ne vous cache pas le plaisir que j’ai eu à redécouvrir la magnifique histoire de La Belle et la Bête. Jennifer Donnelly garde l’essence même de l’histoire – les personnages restent inchangés, tout comme la trame principale que l’on connaît tous – mais ajoute son empreinte personnelle au conte.

L’auteure part du principe que chaque lecteur de cette réécriture a déjà lu (ou vu) le conte original, elle nous évite de trop longues descriptions racontant le début de l’histoire. Elle se focalise plus sur la nouveauté qu’elle incorpore au récit, à savoir le monde merveilleux de Nervermore. Nevermore, qu’est-ce que c’est ? C’est un monde magique, accessible à partir d’un livre, dans lequel tout est beau et paraît formidable. Belle n’hésite pas à se rendre constamment dans ce livre imaginaire, pour échapper au calvaire qu’elle vit aux côtés de la Bête. Somptueux bals, voyages à gogo, rencontres spectaculaires… ce nouveau monde a tout pour la séduire. Mais ce que Belle ignore, c’est que Nevermore est un monde construit par la Mort, bien décidée à emprisonner Belle dans son univers, pour éviter à l’Amour de gagner. Entre l’Amour et la Mort, entre monde réel et monde imaginaire, qui Belle choisira-elle ?

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J’ai adoré me replonger dans cet univers féerique. Quel plaisir de retrouver Belle, la Bête, ainsi que tous les objets animés (Zip, Big Ben, madame Samovar…). Dans ce récit, l’auteure nous propose une variante du conte original, en incorpore un monde fantastique supplémentaire au monde féerique déjà en place. Si avec tous ces mondes magiques vous n’arrivez pas à vous transporter dans l’histoire, je pense que les contes ne sont pas fait pour vous ! En tout cas, la magie a opérée sur moi, puisque les pages défilaient inlassablement entre mes mains, tant et si bien que ce livre (de près de 300 pages, quand même !) a été entièrement lu en une après-midi. Il faut dire que l’histoire est dynamique. Tout s’enchaîne avec simplicité et souplesse, sans aucun temps mort, sans aucune longueur. Du pur plaisir, un régal absolu.

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Les amoureux inconditionnés de ce magnifique conte se feront un plaisir de découvrir cet ouvrage, sorte de prolongement féerique de l’univers de la Belle et la Bête. Je n’ai plus qu’une hâte : me précipiter au cinéma voir l’adaptation cinématographique avec Emma Watson !


 Ma note : 8/10

Contes inuit du Grand Nord revisités

Contes inuit du Grand Nord revisités
de Jack No
40 pages, éditions Mélibée, à 9,50€
Résumé : Ces contes inuit, connus dans tout le Grand Nord, sont sûrement les plus beaux, les plus émouvants du fonds traditionnel groenlandais. Ils ont été revisités par Jack No, étoffés, peaufinés. En général ils sont d’une grande sobriété, les personnages étant souvent anonymes ; ainsi ceux du conte sur la découverte de la musique, le petit ourson, ou encore le corbeau prétentieux n’ont pas de nom.
L’auteur fait vivre les personnages par des dialogues plus volumineux. S’appuyant sur ses années passées au Groenland, il plonge le lecteur dans l’atmosphère si mystérieuse et unique du Grand Nord, restitue le décor. La rudesse de cet environnement n’est pas oubliée, ni la lutte pour la vie. La mort n’est jamais bien loin. Mais ici, cette rudesse est moins abrupte que dans les contes traditionnels.
La pensée inuit transparaît, que ce soit à travers la découverte de la musique ou Nanonnguaq. Même les facettes peu glorieuses de l’être humain sont montrées, avec la métamorphose de Kroa en homme terre à terre et prétentieux. À leur façon, ces contes revisités sont porteurs d’un code de vie, de règles à suivre pour vivre en harmonie, en bonne entente avec cet environnement hostile : un message universel…

Extraits :  « Les hommes souffrent de la solitude car ils n’ont pas reçu cce cadeau qu’est la fête. »
« Chez les Inuits, le soleil ne peut être qu’une femme pour apporter tant de chaleur aux hommes. »

Mon avis :  Etant une grande férue d’histoires contées (les contes de Perrault et de Grimm ont bercés toute mon enfance), je me suis immédiatement jetée sur ce petit recueil de Jack No. Ignorante des contes inuits du Grand Nord, c’est avec une totale curiosité que j’ai commencé ma lecture.

Contes inuit du Grand Nord revisités, ce sont plusieurs contes, revisités par Jack No, mélange de féerie, de réalisme, de bonheur et de tristesse. Tous les contes narrés avaient comme un aura majestueux, une sorte de magie mystérieuse qui se dégageait d’eux. Dans une atmosphère toute singulière (l’histoire se passe dans des contrées lointaines du Grand Nord, où la solitude fait loi), se passe des choses extraordinaires.

L’auteur met en avant la vie l’âpreté de la vie au pôle nord : des hommes devant pêcher et chasser pour manger, devant survivre au temps colérique. Il montre également la fraternité, qualité indispensable à la survie des hommes (illustré très brillamment par le personnage de Naja, dans L’histoire de Nanonnguaq, vieille femme sans famille, qui doit son pain quotidien aux âmes généreuses du village).

Je n’avais encore jamais lu de livres parlant de cette partie très mystérieuse du monde. A travers tous ses contes très diversifiés, j’ai donc pu découvrir allégrement les conditions de vie et les croyances de ces habitants hors du commun. Un recueil bien trop court à mon goût : on aurait envie de s’immerger encore et encore dans ces contrées isolées. J’ai beaucoup aimé !

Ma note : 7,5/10