La vie rêvée des chaussettes orphelines


La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille

483 pages, éditions Charleston, à 8,90€


Résumé : En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface.
Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins… étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie.
Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ?


Extraits : « La beauté n’est qu’une question de normes sociales dépendantes de ton époque, de ton milieu social et de tes origines géographiques, normes que la société te fait intérioriser dès ta naissance. Par ailleurs, toute apparence physique est éphémère. Choisir un partenaire sexuel pour sa beauté est par conséquent complètement con. »

« J’aime les bavards. Ils se chargent toujours de cette tâche épuisante de faire la conversation à ta place. »


Mon avis : C’est toujours un réel plaisir que d’ouvrir un Charleston, de surcroît écrit par Marie Vareille. Pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas, c’est une auteure française de chick-lit à succès, qui a notamment écrit Ma Vie, Mon Ex et autres calamités, que j’avais adoré, ou encore Je peux très bien me passer de toi, que j’avais également beaucoup apprécié. Elle revient en force avec un titre horripilant et déstabilisant : La vie rêvée des chaussettes orphelines.

Nous faisons la connaissance d’Alice, une jeune femme introvertie, qui souffre de réels problèmes psychiques liés à des traumatismes passés. Récemment débarquée de New York à Paris, elle déniche un travail dans une start-up au concept loufoque, celui de rassembler les chaussettes orphelines à travers le monde. Là-bas, elle va faire la rencontre de collègues détonnants, Victoire et son franc-parler, Reda et ses rêves d’Amérique, Chris, le patron rêveur et déterminé, mais surtout Jérémy, un ténébreux jeune homme, aussi intriguant que mystérieux. C’est encombrée de lourds secrets, qu’Alice va toutefois tenter de reconstruire sa vie et de se fonder une nouvelle identité, grâce à ses rencontres imprévues, qui vont bouleverser son quotidien.

C’est justement le message fort que je retiens de ce livre : les rencontres sont essentielles, elles apportent énormément, contribuent à notre bonheur et à notre épanouissement, qu’il soit personnel ou professionnel. La métaphore des chaussettes orphelines est d’ailleurs particulièrement sympathiques : seules, elles ne servent à rien. C’est seulement par paire, au contact d’une autre, que leur existence prenne tout son sens.

La vie rêvée des chaussettes orphelines intrigue par son titre, original, pétillant, extravagant, à l’image même de l’histoire. C’est frais, léger, mais aussi terriblement émouvant. Marie Vareille m’a vraiment surprise, grâce à un retournement de situation que je n’aurais jamais soupçonné. Et c’est ce qui m’a encore plus charmée : ce n’est pas qu’un roman chick-lit qui parle d’amour, c’est aussi un condensé d’émotions fortes, qui nous fait passer du rire aux larmes en une fraction de secondes.


Une comédie pétillante et légère, qui aborde des sujets intéressants, motifs à réflexion : la dépression, la solitude, la filiation… Sourires, larmes et bonheur sont au rendez-vous !

Ma note : 8/10

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ISBN : 978-2-36812-532-8

12 réflexions sur “La vie rêvée des chaussettes orphelines

  1. La cueillette d'une roussette dit :

    J’ai vu ta chronique passer sur Livraddict. Le résumé à peine lu que déjà je l’ajoutais dans ma wish-list sans même avoir encore lu ta chronique. Cette dernière ne fait que confirmer mon choix de lire ce livre, lecture sûrement doudou et fortement agréable. Tout ce qu’il me faudra prochainement donc je garde cette lecture en stock 😉 Merci et gros bisous à toi ! 😘

    PS : Je pourrai encore une fois te féliciter pour tes chroniques qui sont si belles et très bien écrites mais j’ai peur de passer pour lourde en le faisant sous chaque article que je lis de toi… ❤️

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    • analire dit :

      C’est vraiment un plaisir de lire tes commentaires à chaque fois et je te confirme que tes nombreux compliments me touchent énormément, ils me vont droit au coeur et me poussent à continuer d’écrire ces chroniques. C’est vrai que je ne suis pas une grosse blogueuse suivie par des milliers de personnes, donc forcément, parfois, on se demande si le travail fournit est vraiment utile, si au moins quelques personnes prennent le temps de lire au moins en diagonal ce qu’on écrit… et tes commentaires contribuent à me motiver pour continuer, donc je ne te le dirais jamais assez, mais MERCI ! Merci pour ta gentillesse, ta fidélité, pour le temps que tu consacres à lire mes chroniques et à écrire des commentaires 🥰

      Et pour en revenir au titre en question : je te confirme qu’il est génial ! 👌🏼

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      • La cueillette d'une roussette dit :

        Je ne lis jamais d’articles en diagonal, soit je lis tout soit je ne lis rien donc soit assurée que quand je passe j’ai lu de la première à la dernière ligne 😅 C’est vrai qu’il peut y avoir cette frustration de prendre du temps sur des articles et de voir que peu de personnes les ont lu ou alors sont passés vite fait. Après je me dis que tu fais ça pour toi et que la qualité d’un article n’a pas de prix 😉
        C’est moi qui te remercie de me dire tout ça !!!! Ça me fait extrêmement plaisir et je vais continuer à t’encourager 😍

        Pleins de bisous 😘

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