La chambre écarlate


La chambre écarlate de Nicci French

568 pages, éditions Pocket, à 7,41€


Résumé : Psychiatre à Londres, Kit est appelée à participer à l’enquête de police sur l’assassinat d’une jeune fugueuse sur les bords du canal. Tous les soupçons se portent sur un certain Michael Doll et la police n’attend d’elle qu’une confirmation scientifique de sa culpabilité. Au moment de dresser son profil psychologique, Kit hésite. Dol est-il vraiment le coupable ? Seule contre tous, en butte à l’hostilité des policiers, Kit refuse de se fier aux apparences. Pour élucider cette affaire, elle devra aller plus loin, dépasser ses préjugés, au risque de réveiller ses propres démons.

Un thriller psychologique porté par une remarquable tension dramatique.


Extraits : « Méfiez-vous des beaux jours. Le mal frappe aussi par les plus beaux jours. Peut-être est-ce le bien-être qui nous rend imprudents. »

« Alors je lui ai dit : « Oui, oui, je crois en Dieu », mais Dieu, ça peut aussi bien être le vent dans les arbres ou les éclairs dans le ciel.« 


Mon avis : Nicci French est le pseudonyme d’un couple de journalistes anglais, prénommés Nicci Gerrard et Sean French, qui ont écrit à quatre mains de nombreux polars.

Dans La chambre écarlate, Lianne, une très jeune SDF, est retrouvée morte au bord d’un canal, poignardée à de nombreuses reprises. Les policiers soupçonnent Mickey Doll, un témoin farfelu et excentrique, qui souffre certainement d’une maladie mentale. Mais la docteure en psychologie Kit Quinn rejette cette idée : sans preuve tangible, ils ne peuvent pas accuser un innocent. Alors qu’elle aide la police dans son enquête, elle va faire le rapprochement avec un second meurtre : celui de Philippa Burton, une maman, tuée en pleine journée alors qu’elle sortait s’amuser avec sa fille dans un parc. Elle va devoir être perspicace pour résoudre cette affaire.

C’est un bon thriller psychologique, dans le sens où il permet de nous détendre et de passer un agréable moment de lecture. Hormis son aspect divertissant, je n’ai pas trouvé d’intérêt particulier à ce polar. Il n’est pas original, ne se démarque pas des milliers d’autres polars produits par d’autres auteurs, les personnages ne sont pas spécialement charismatiques, ni attachants, de sorte qu’on les oublie facilement une fois la dernière page tournée.

Aussi, le livre fait près de 600 pages (dans sa version poche), je m’attendais à beaucoup de rebondissements, à un suspense intenable, qui m’aurait tenue en haleine jusqu’à la toute fin du livre. Mais finalement, en finissant ma lecture, je me suis mise à penser : tout ça pour çà ?! J’ai eu l’impression de tourner beaucoup de pages pour très peu de choses.

Quant au dénouement, à l’image du polar, je l’ai trouvé décevant, trop facile. Il n’est pas assez travaillé, il est bâclé, écrit à la va-vite. Il ne tient absolument pas la route, ne répond pas à toutes les questions que le lecteur a pu se poser durant sa lecture. Bref, en clair, j’ai lu le livre en entier, j’ai passé un moment divertissant, mais je n’en garderai aucun souvenir. 


Un polar trop commun, qui tire en longueur et manque terriblement de souffle.

Ma note : 3/10

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7 réflexions sur “La chambre écarlate

    • analire dit :

      J’ai l’impression aussi. Après, il me semble qu’ils font partie de ces auteurs à succès qui publient des polars à la chaîne… dommage, ils ont vraiment une jolie écriture, mais leurs histoires manquent de profondeur…

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