Week-end entre filles


Week-end entre filles de Sarah Alderson
418 pages, éditions les Escales, à 22€


Résumé : Orla et Kate sont meilleures amies depuis toujours. Entre le quotidien difficile de jeune mère d’Orla et le divorce tumultueux de Kate, elles se sont toujours serré les coudes. Quoi qu’il se passe dans leurs vies, elles ne dérogeront jamais à leur tradition annuelle : passer un week-end entre filles, loin de tout.
Cette fois, c’est à Lisbonne qu’elles décident de se rendre. Et si l’instinct maternel d’Orla la retient de se laisser aller, Kate, elle, ne se refuse rien. Déterminée à surmonter son divorce, elle entraîne sa meilleure amie dans une boîte pour danser jusqu’au bout de la nuit.
Quand Orla se réveille le lendemain matin, Kate n’est plus là. Persuadée que son amie a disparu, elle se lance à sa recherche. Mais, n’ayant presque aucun souvenir de la veille et sans aucune preuve, la police refuse de lancer une enquête. Orla ne peut compter que sur elle-même.
Seule et en proie à la panique, Orla tente frénétiquement de retracer les pas de Kate. C’est alors qu’une série de découvertes bouleversantes remet en question toute son existence. Car si Lisbonne détient le secret de ce qui s’est passé dans la nuit, la vérité se trouve peut-être plus près de chez elle.


Extraits : « Même si elle a été assassinée, ce sera sa faute. C’est tout le temps ce qui arrive quand les femmes sont victimes de crimes. On les rend responsables de ce qu’elles ont subi. Qu’il s’agisse d’un viol, de violences domestiques ou d’une agression, la conclusion est toujours que les femmes ont une part de responsabilité dans l’affaire. »

« Je ne m’étais pas trouvée sexy ou belle depuis un bout de temps ; ce n’est pas facile quand du lait s’écoule de vos seins et que vous avez des points de suture au vagin. »

Mon avis : Orla et Kate quittent Londres pour profiter d’un week-end entre filles à Lisbonne. Meilleures amies depuis toujours, Orla et Kate n’en restent pas moins complètement différentes. Orla est mariée et maman d’une petite fille, heureuse et épanouie en ménage, elle aspire à décompresser de sa routine quotidienne et s’entend bien profiter de nuits pleines et reposantes avant le retour à sa vie londonienne. Quant à Kate, elle est plus désinhibée. Elle vient de divorcer et souhaite fêter dignement cette nouvelle vie, en s’amusant à coups d’alcools, de fêtes et de sexe. Deux visions du séjour qui s’opposent, ce qui fait naître rapidement des étincelles au sein du duo.

Pour leur première soirée à Lisbonne, les deux femmes sortent au restaurant, puis au bar… l’alcool coule à flot, mais pas seulement. Une soirée festive qui va dégénérer lorsque Kate invite deux jeunes hommes rencontrés au hasard d’un bar à finir la soirée dans leur location de vacances. Orla, bien qu’opposée à cette invitation, se laisse finalement convaincre à contrecœur. La suite de la soirée est totalement floue, la jeune femme se réveille le lendemain, seule, dans son lit, sans plus aucune trace de son amie. Elle part donc à la recherche de Kate, en espérant qu’elle pourra éclaircir ses souvenirs de la fin de soirée.

J’ai beaucoup aimé découvrir ce polar, qui est construit de manière à faire naître progressivement la tension autour des personnages et des actions qui s’y déroulent. Tout s’enchaîne avec fluidité, le suspense reste entier et s’accroît au fil de la lecture. On en vient à suspecter chacun des protagonistes et à s’inventer un scénario différent en fonction des nouveaux indices qui surgissent dans le récit. L’enquête est intéressante et addictive. Même si Week-end entre filles ne révolutionne pas forcément le genre littéraire, on savoure avec bonheur cette intrigue tortueuse mais réaliste.


Mensonges, manipulations, trahisons… sont au rendez-vous dans ce thriller psychologique à la tension accrue. J’ai beaucoup aimé ma lecture !

Ma note : 8/10

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ISBN : 978-2-36569742-2
Traduction : Clara Gourgon

Ellie et Dan


Ellie et Dan de Hazel Prior
405 pages, éditions L’Archipel, à 21€


Résumé : Bien plus qu’une histoire d’amour, la rencontre de deux destins déboussolés, de deux vies abîmées qui vont mutuellement se réparer.Il suffit d’un rien pour changer les perspectives d’une vie
Dan a besoin de paix et d’ordre. Il aime son existence calme, prévisible, à l’abri des dangers et des surprises. Il a perdu confiance en lui et a choisi de vivre en reclus, dans sa grange-atelier, où il fabrique des harpes.
Ellie est une rêveuse. Ou plutôt, elle l’était, avant que son quotidien ne rétrécisse aux dimensions d’une vie…


Extraits : « Un tas de gens trouvent étranges des choses qui me paraissent à moi normales, et normales, des choses qui me semblent très étranges. »

« À mon avis, la musique s’occupe de la vraie personne cachée à l’intérieur de la coquille. À mon avis, la vraie personne à l’intérieur de la coquille a soif et besoin de musique tous les jours, sans quoi la vraie personne se flétrit puis disparaît. »


Mon avis : Il y a deux ans, j’avais lu Comment les pingouins ont sauvé Veronica de Hazel Prior, un roman plein de vie, d’amour et non dénué d’humour, qui m’avait fait voyager dans l’espace et le temps. J’ai été ravie de pouvoir découvrir un autre roman de l’auteure, Ellie et Dan, qui m’a également transporté et particulièrement enchanté.

Dan est facteur de harpes, c’est-à-dire qu’il confectionne des harpes dans sa grande et sa sœur s’occupe de les mettre en vente sur Internet. C’est un solitaire à la vie rudimentaire, passionné par son travail, il a du mal à vivre en société et à interagir avec la civilisation. Quand Ellie fait irruption dans sa grange, c’est par un pur hasard de circonstance. Au détour d’une balade, elle s’aventure dans un chemin piéton et se retrouve face à Dan et ses harpes. Femme au foyer sans enfant, Ellie est intriguée par cet homme et très intéressée pour apprendre à jouer de la harpe. Avec élan et générosité, Dan lui offre une harpe, ce qui n’enchante pas le mari d’Ellie, qui l’oblige à la ramener. Attristée par cette décision qu’elle juge injuste, Dan lui propose d’apprendre à en jouer dans sa grange.

J’ai tout aimé dans ce livre. Les personnages tout d’abord, m’ont particulièrement touché. Dan est d’une douceur sans pareille mesure, il est attentionné, généreux, un peu naïf certes, mais authentique. Il semble un peu simplet et enfantin, il est dans son monde, un univers magique, féerique et musical, éloigné des hommes et de toutes les ondes négatives qui peuvent en émaner. C’est un marginal, un solitaire au coeur d’or, un homme sensible qu’il faut choyer. Seule Ellie semble autorisée à pénétrer dans son jardin secret.

Ellie est une femme dévouée à son mari, qui lui apporte tout l’amour et le soutien dont il pourrait avoir besoin. Mais, bien qu’elle se le cache à elle-même, elle n’est pas épanouie dans cette vie de femme au foyer qu’on lui a imposée. Elle aspire à plus de liberté, à prendre confiance en elle, à se détacher des obligations qui la lient à son mari. Aux côtés de Dan, elle s’ouvre, devient plus gaie, beaucoup plus sereine et semble enfin apaisée, en harmonie avec elle-même. Elle découvre qu’elle peut accomplir des choses par et pour elle, sans passer par l’intermédiaire de son mari. Ensemble, Dan et Ellie forment un duo touchant, sensible, dont on suit l’évolution avec émotions. 

Outre les deux protagonistes, l’histoire est une bulle d’oxygène et de fraîcheur qui nous transporte dans un monde plein d’insouciance, bercé par des notes de musique classique. J’ai adoré l’originalité de l’histoire, sa douceur et toute la pudeur qui émanent des personnages. 


Un roman doux, tendre, original, avec des personnages émouvants et pleins de pudeur : j’ai adoré !

Ma note : 8/10

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ISBN : 978-2-8098-4392-7
Traduction : Estelle Flory

La maison Chapelier, livre 2


La maison Chapelier, livre 2 de Tamzin Merchant
425 pages, éditions Gallimard jeunesse, à 18€


Résumé : ARTISANS, SOYEZ FRÈRES, QUE LA MAGIE OPÈRE !
Toutes les nuits, Cordelia parcourt les rues de Londres en quête d’indices pour retrouver la trace de son père. Elle découvre alors la ville en proie à la plus terrible des menaces : la magie est en train de disparaître ! Pour la préserver, Cordelia doit relever un défi impossible : créer une alliance entre toutes les familles d’artisans, qui depuis des générations se détestent copieusement.
Une héroïne intrépide, une carte mystérieuse, des secrets de famille et des tempêtes magiques : la suite des aventures enchantées et merveilleusement loufoques de Cordelia Chapelier.


Extraits : « Apprendre à lire, c’est comme apprendre à allumer un feu : la lecture éclaire le chemin dans la vie. »

« Tu sais, si on n’a pas peur, on ne peut pas être courageux. »


Mon avis : J’ai eu la chance de pouvoir lire la suite de La maison Chapelier, une saga jeunesse fantastique dont j’avais adoré le premier tome en mars 2022. Je retrouve avec grand plaisir la petite Cordelia Chapelier, descendante d’une famille de magiciens, qui confectionne des chapeaux sur-mesure aux pouvoirs extraordinaires. Toujours à la recherche de son père disparu en mer, Cordelia doit également combattre un être maléfique, prêt à tout pour détruire tout substitut de magie présent dans ce monde onirique.

Mon avis global sur ce deuxième tome reste identique au premier, c’est-à-dire que j’ai grandement apprécié le livre-objet avec sa couverture colorée et scintillante, ainsi que les illustrations en noir et blanc qui ponctuent le récit, en revanche, j’aurais été d’autant plus contente si elles avaient été réalisées en couleurs… sans doute une question de coût !

Tout comme dans le tome 1, j’ai beaucoup aimé le personnage de Cordelia. C’est une jeune fille dynamique, mature, censée et réfléchie, qui ne se met pas forcément en avant, mais qui dispose de qualités de meneuse indéniables. Je salue surtout sa fidélité et sa confiance envers ses amis, Lulu et Sam, ainsi que son courage et son ouverture d’esprit, notamment dans le rapprochement qu’elle souhaite voir s’opérer entre les différentes familles d’artisans. Cordelia est sans conteste une jeune fille bonne, généreuse et gentille.

Concernant l’intrigue en elle-même, elle est dans la continuité du premier tome, avec un enchaînement dynamique des scènes, des rebondissements inattendus, qui rendent le rythme légèrement plus soutenu que dans le tome 1. La magie est présente, elle alimente ponctuellement l’histoire sans pour autant prendre une place prépondérante dans celle-ci, elle est proprement dosée. La magie noire est surtout représentée, avec des scènes de destruction qui frisent l’apocalypse et l’apparition d’un monstre mythologique redoutable, la harpie, constituée d’un corps de vautour et d’une tête de femme. Mandatée par le méchant pour stopper la progression de Cordelia et de ses amis dans leurs recherches, elle fait régner la terreur dans la ville. La seule manière de les contrer, serait d’unir l’ensemble des forces magiques des artisans pour détruire toute la magie noire. Un projet ambitieux pour Cordelia, puisque les familles des artisans se font la guerre depuis de nombreuses années. Mais rien n’est trop dure pour notre téméraire protagoniste !


Un deuxième tome à la hauteur du premier, qui mêle habilement magie, mystère et action. J’ai hâte de pouvoir lire la suite de cette superbe saga jeunesse.

Ma note : 8/10

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ISBN : 978-2-07-515739-1
Traduction : Marie Leymarie

Le chalet


Le chalet de Catherine Cooper
317 pages, éditions l’Archipel, à 22€


Résumé : 1998. Deux frères, Will et Adam, emmènent leurs petites amies respectives dans une station de ski huppée des Alpes françaises. Un jour, les deux frères partent faire du hors-piste. Mais, au retour, l’un d’eux manque à l’appel…
2020. Deux couples ont loué dans cette même station un chalet de luxe. Quatre personnes liées, d’une façon ou d’une autre, à l’homme disparu une vingtaine d’années plus tôt. Quatre personnes qui toutes cachent des secrets.
Et, dans l’ombre, quelqu’un connaît la vérité sur ce drame du passé. Quelqu’un qui attend son heure pour frapper.
Dans ces montagnes glaciales, l’expression  » cold case  » n’a jamais aussi bien porté son nom…


Extraits : « Je déteste les personnes arrogantes dans leur genre, qui viennent ici une fois par an pour les vacances et se la ramènent avec leurs skis Salomon ou K2 flamant neufs. Ce qu’ils sont pénibles, à se croire incollables sur tout. Alors qu’ils ne savent rien… Absolument rien ! »

« Tu te prends pour un champion parce que tu es parti en classes de neige avec tes écoles pour gosses de riches, et maintenant tu as un boulot grassement payé à la City ou je ne sais où qui rapporte suffisamment pour que tu puisses te payer un ou deux séjours par an à la montagne. Eh bien, je vais te dire un truc : tu as tout faux. C’est pour ça que tu dois payer quelqu’un comme moi, un vrai pro, pour t’accompagner sur un secteur hors-piste. Tu as beau avoir un équipement qui en jette, essayer d’employer le bon jargon, tu ne sais rien de la montagne. Rien. »


Mon avis : J’ai été très agréablement surprise par Le Chalet. C’est un polar addictif qui se déroule en plein hiver, dans un chalet huppé d’une station de ski. En décembre 1998, deux frères partent skier avec leurs compagnes. Alors qu’ils font une session de hors-piste encadrée par un guide de haute montagne, la visibilité est épouvantable et provoque la chute de l’un deux. Le guide s’aperçoit de leur absence trop tardivement et prévient les secours avec un temps de retard considérable. Seul l’un des deux frères est retrouvé, en état critique.

Vingt-deux ans après, en 2020, deux couples aisés louent un luxueux chalet dans cette même station de ski, dans le but de conclure des affaires ensemble durant ces vacances hivernales. Mais au cours de leur séjour, on découvre le corps d’un homme en pleine montagne : il s’agirait du deuxième frère porté disparu des années auparavant. L’aîné est appelé en urgence à la station pour reconnaître définitivement le corps. Un événement qui va créer discorde et mystère au sein des couples du chalet.

L’alternance des temporalités donne une dynamique appréciable au récit. On cherche à comprendre quel est le lien qui unie ces deux histoires et l’ensemble de ses personnages : à part le lieu commun où elles se déroulent, aucun indice ne filtre. Il faudra attendre les dernières pages du livre pour que tout fasse sens.

J’ai aimé suivre cette histoire, bien qu’il est vrai que certaines scènes manquent clairement de réalisme. Retrouver un corps disparu dans la neige seulement vingt-deux ans après, c’est très peu probable. Proposer d’héberger le frère du défunt dans un luxueux chalet où résident déjà deux couples aisés, c’est inimaginable. Malgré tout, j’ai apprécié l’atmosphère générale du livre, j’ai ressenti pleinement la tension narrative qui montait crescendo et j’ai pris plaisir à démêler l’histoire avant le dénouement final (et c’est un échec cuisant).

En revanche, je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. Aucun ne m’a véritablement plût, tant ils étaient arrogants, peu respectueux et imbus d’eux-mêmes. Il suffit de détenir de l’argent et un certain pouvoir pour se croire tout permis, à l’image même de Cameron, le propriétaire des chalets de luxe, dont les manières m’ont particulièrement agacées.


Un polar à l’ambiance de huis-clos, suffocant, énigmatique, mais particulièrement addictif. 

Ma note : 7,5/10

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ISBN : 978-2-8098-4190-9
Traduction : Penny Lewis

Le journal de Bridget Jones : L’âge de raison


Le journal de Bridget Jones : L’âge de raison
de Helen Fielding
342 pages, éditions J’ai Lu


Résumé : On ne la présente plus ! Depuis la parution du premier tome de son journal, Bridget Jones, ses angoisses existentielles, ses kilos en trop, ses cigarettes, ses verres de Chardonnay, ses copines féministes et sa mère extravagante réjouissent des millions de lectrices célibataires ou non. Revoilà donc miss Bridget, affublée depuis quelques semaines d’un Mark Darcy pour lequel son cœur s’emballe un peu vite, tellement elle jubile de ne plus faire partie de la caste des parias de l’amour… Pour autant, rien n’est gagné pour notre cœur d’artichaut qui va découvrir qu’il ne suffit pas de rencontrer l’homme idéal. Le plus compliqué sera bel et bien de le garder ! Ouf ! Helen Fielding n’a rien perdu de sa verve et de son sens de l’humour : ironie, petites vacheries et remarques acerbes sur la gent masculine, soirées de filles et gaffes irrésistibles, surprises aussi, sont bien sûr au rendez-vous de ce nouvel opus des aventures de Bridget Jones. Les femmes se reconnaîtront sans aucun doute dans nombre de situations. Quant aux hommes, gageons qu’ils en apprendront beaucoup sur le sexe opposé dans cet Âge de raison rafraîchissant, frivole à souhait et sans prétention…


Extraits : « Suis en mesure de confirmer officiellement que conquérir le coeur d’un homme, aujourd’hui, ne passe ni par la beauté, les petits plats, la classe ou la personnalité, mais par la capacité à prendre l’air indifférent. »

« Si on commence à penser à l’âge, c’est sans issue. La vie se met à ressembler aux vacances : dès qu’on est au milieu, tout s’accélère jusqu’à la fin. »


Mon avis : Pour une des premières fois de ma vie, j’avoue avoir regardé les adaptations cinématographiques avant d’avoir lu les livres. La saga Le journal de Bridget Jones a été publié en 1996, puis adapté dès 2001 pour le premier opus, suivi par les deux autres jusqu’en 2016. Sans vous mentir, j’ai lu L’âge de raison avec plaisir… mais j’ai largement préféré regarder le trio de films. J’ai néanmoins été très heureuse de retrouver Bridget, cette trentenaire célibataire au caractère bien trempé et pleine d’humour, qui ne sait pas forcément ce qu’elle veut et qui passe par des ascenseurs émotionnels consécutifs et quotidiens.


Le roman est construit comme un journal intime sur une année calendaire, de janvier à décembre. Bridget y consigne quotidiennement des chiffres qui lui tiennent à cœur (nombre de kilogrammes, nombre de calories ingurgitées, nombre d’unités d’alcool bues, nombre de jeux à gratter achetés…), mais aussi toutes ses états d’âme.

Avec du chick-lit, il ne faut pas s’attendre à de la grande littérature, mais plutôt à des moments de détente et de franches rigolades. Les scènes sont drôles, parfois décalées, improbables ou gênantes. Bridget Jones est une héroïne particulièrement sympathique, à laquelle on s’identifie facilement. Trentenaire célibataire et sans enfant, bahutée régulièrement par sa famille et ses connaissances sur sa vie sentimentale, totalement médiocre, elle s’apitoie sur son sort avec ses meilleurs amis, à qui elle confie toutes ces galères personnelles et professionnelles. C’est une femme sans fioritures, simple, naturelle et spontanée, pétillante et pleine d’énergie, à qui on s’attache très vite.


Un roman chick-lit qui met de bonne humeur. Bridget Jones est une trentenaire attachante et pleine d’énergie que l’on prend plaisir à suivre. J’ai quand même une préférence pour le trio de films adapté de la saga.

Ma note : 7/10

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ISBN : 2-290-30039-X
Traduction : Arlette Stroumza