236 pages, éditions Hachette romans, à 13,90€
Elle retrouve le Lapin Blanc, Absolem, le Chat du Cheshire, et le Chapelier Fou – lequel n’est plus tout à fait lui-même, comme s’il avait égaré sa folie…
Pour venir en aide au Chapelier, la Reine Blanche confie à Alice une nouvelle mission : trouver la Chronosphère, un globe en métal qui contrôle le temps.
Accompagnée du Chapelier, Alice s’aventure dans le passé, où elle croise alliés et rivaux, dans une course périlleuse contre le temps, leur pire ennemi…
« – Le Temps est une personne ?
Ses amis acquiescèrent. Alice tâcha de se le représenter ; au moins, il n’avait jamais à courir après lui ! Peut-être était-il méchant ? Il passait vite dans les bons moments, s’éternisait dans les mauvais… et il emportait les meilleurs, comme son père ! A moins qu’il ne fût juste désinvolte et négligent ? Et on manquait toujours de lui lorsqu’on en avait le plus besoin… »
Comme beaucoup de monde, j’ai découvert l’histoire d’Alice grâce à l’adaptation en film d’animation des studios Disney qui date de 1951. Suite à cela, le célèbre réalisateur américain Tim Burton sortira une adaptation cinématographique de Alice aux pays des Merveilles en 2010. Six années plus tard, ce sera le britannique James Bobin qui réalisera la suite du film de Tim Burton, Alice de l’autre côté du miroir.
Les éditions Hachette ont fournis un travail de retranscription de l’histoire du film dans un livre. En regardant seulement la bande annonce, je peux dire que le roman semble fidèle à la réalisation cinématographique.
Au pays des Merveilles, le plus fidèle ami d’Alice se prénomme le Chapelier. Mais le Chapelier traverse une période difficile. Alors qu’il croyait avoir perdu toute sa famille, voilà que des indices lui prouve le contraire. Il est terrassé par cette nouvelle et se meurt à petit feu. Alice va donc tenter de remonter le temps pour mettre au clair cette affaire. Pour se faire, elle va devoir dérober la Chronosphère, sorte de sablier magique, pour se déplacer dans le passé. Mais le Temps va tenter de l’en dissuader…
Le merveilleux opère instantanément ; le lecteur se retrouve plongé dans un monde magique, au contact de créatures extraordinaires, vivants des aventures totalement surhumaines. On est véritablement immergé dans ce monde merveilleux, propulsé dans un univers qui nous dépasse. Je pense que c’est véritablement cela qui a fait le succès d’Alice au pays des Merveilles, c’est cette capacité à faire voyager le lecteur, qu’il soit petit ou grand. De lui faire croire à l’impossible. De le faire rêver.
Pour ce qui est de la jeune Alice, elle reste telle qu’elle était dans mes souvenirs ; vaillante, souriante, aimante, indépendante et aventureuse. Quelle joie de retrouver tous les personnages secondaires entourant Alice – le Chapelier, le Chat, les jumeaux Tweedle…
Une ambiance bon enfant, qui me propulse quelques années en arrière, à l’époque de ma découverte d’Alice. Une histoire décalée, singulière et parfaitement originale, qui prouve bien l’imagination débordante de notre très regretté Lewis Carroll. Il ne me reste plus qu’à regarder le film, pour prolonger un petit peu plus la magie de ces instants.
2 réflexions sur “Alice de l’autre côté du miroir, le roman du film”