222 pages, éditions Hachette romans, à 13,90€
Seulement, en grandissant, il devient une menace pour Shere Khan, le tigre, qui porte les cicatrices des blessures infligées par les hommes. Mowgli n’est plus en sécurité dans la jungle. Alors il part retrouver son peuple, accompagné de la panthère Bagheera et de l’ours Baloo. En chemin, il fera la rencontre des habitants de la jungle, comme Kaa, le python à la voix ensorceleuse, ou le roi Louie, qui désire s’approprier le secret de la fleur rouge, autrement dit, le feu.
« Si seulement la meute avait autant besoin de ce petit d’homme que lui a besoin d’elle. »
Ce roman issu du film ne retrace pas l’histoire originelle de Rudyard Kupling mais seulement le déroulement du film d’animation. On y voit donc Mowgli, dans sa tribut de loup, qui essaie tant bien que mal de se faire accepter par les grands chefs des loups. Quand, un beau jour, Shere Kan, le tigre, veut la peau du jeune enfant. Pour protéger sa tribut, Mowgli va prendre la décision de partir seul, accompagné de son acolyte Bagheera. Or, dans la jungle, les dangers sont omniprésents. Mowgli ne pouvait pas savoir quels seraient les conséquences qui résulteraient de sa décision.
Comment un homme fait-il pour survivre parmi les bêtes sauvages ? C’est ce que nous montre Mowgli, petit enfant, qui a grandi par les loups et évolue en permanence dans la jungle. Il arrive à se nourrir, à se déplacer dans les arbres, à se faire comprendre des animaux. Des similitudes qui devraient sans doute vous rappeler l’histoire de Tarzan…
Dans Le livre de la jungle, la solidarité fait loi. C’est ce que nous voyons à travers le slogan qui définit les loups, qui est le suivant : « Car la force de la meute est le loup, et la force du loup est la meute. » Solidarité des loups entre eux, mais également solidarité de toute la jungle entre elle. Mowgli se lit d’amitié avec Baloo, un ours, qui, au lieu de le dévorer, l’engage pour l’aider à attraper du miel. Cette grande entraide est vraiment belle à voir. Seule ombre au tableau : Shere Kan, qui ne pense qu’à dévorer, tuer et combattre les autres animaux de la jungle.
Outre le divertissement qu’apporte ce livre, c’est une marque écologique qu’apporte l’histoire. En effet, on peut y voir que les animaux sont soumis aux hommes qui détiennent le feu. Ils sont totalement à leur merci, craignant cette force donnée aux hommes, qui pourrait leur permettre de détruire la jungle en quelques minutes. Un avertissement bien placé, qui pourrait faire prendre conscience aux humains de l’impact de leurs gestes sur les bêtes sauvages.
J’adore vraiment ce genre d’histoire. Elles peuvent être lues tant par des adultes que par des enfants, mais la magie du récit reste la même pour tous. C’est fabuleux ! Après avoir adoré le roman du film, il ne me reste plus qu’à courir visionner le film lui-même.
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