L’immeuble de la rue Cavendish, tome 5 : Léa se lâche


L’immeuble de la rue Cavendish, tome 5 : Léa se lâche
de Caroline Kant
325 pages, éditions Les Escales, à 16€


Résumé : Finies les études pour Léa ! De retour à Paris, elle est prête à profiter pleinement de sa vie d’adulte. Pas sûr cependant que sa famille, ses voisins et leurs mille difficultés lui en laissent l’opportunité… Après des études loin de la capitale, Léa est de retour à Paris et emménage au sixième étage de l’immeuble de la rue Cavendish. Entre son stage dans une boîte de production (son rêve : devenir réalisatrice), un petit ami qui galère pour financer ses études, des voisins hauts en couleur et sa famille, au premier étage, qui semble avoir grand besoin de ses conseils avisés, elle ne risque pas de s’ennuyer ! D’autant plus qu’elle s’est mis en tête d’enquêter sur le mystère de la chambre de bonne qu’elle occupe… Au milieu de ce joyeux bazar, trouvera-t-elle le temps de profiter de la vie ?


Extraits : « À Paris, la nuit, il ne fait jamais sombre. Les lumières électriques sont si fortes, si nombreuses, qu’on ne voit pas vraiment le ciel. Un genre de halo lumineux le cache, au point qu’on ne distingue pratiquement jamais les étoiles. Par contre, on aperçoit plein de choses, la vie qui grouille partout dans les rues, dans les immeubles.« 

« Ma sœur est ravissante, mais elle est petite, menue, et elle ne correspond pas du tout aux critères des réseaux. Alors elle se trouve moche. Et ça, c’est grave. […] Alors, dans notre monde, elle ne vaudrait rien juste parce qu’elle n’a pas le physique imposé par les filtres et toutes ces merdes ? »


Mon avis : Cinquième tome de cette saga chick-lit que j’adore et qui n’a pas finie de me surprendre ! Comme d’habitude, c’est avec une immense joie que je retrouve la rue Cavendish, son fameux immeuble et ses habitants, toujours aussi disparates, mais terriblement attachants.

Dans ce tome-ci, nous faisons plus ample connaissance avec Léa, la fille aînée de Thomas Leufevrier, habitant au premier étape avec ses deux autres enfants : Manon et Hippolyte. De retour à Paris, Léa a fait le choix d’habiter dans le même immeuble que son père et sa demie-soeur et demi-frère, au sixième et dernier étage, sous les combles, dans l’appartement loué par Guy. Comme ça, la jeune femme peut s’occuper de son frère et de sa soeur pour aider en l’absence de leur père. Son quotidien est bien rempli, entre un stage dans une boîte de production qui la passionne mais lui prend beaucoup de temps, la garde de son petit frère et de sa jeune soeur pour pallier aux absences de leur père, les disputes d’amoureux avec son petit ami Jérémy, les recherches autour du secret bien gardé de l’appartement du vieux Guy où elle réside… elle ne s’ennuie pas !

Cet immeuble de la rue Cavendish, rue qui existe réellement et se situe dans le XIXème arrondissement de Paris, me semble toujours aussi convivial. Il y fait bon vivre, les voisins se connaissent, s’adressent la parole avec autre chose qu’un simple « bonjour », ils s’entraident comme ils le peuvent, s’écoutent, se respectent et ont tous quasiment sympathisés. Chose très rare dans les immeubles, de surcroît parisiens ! Des liens se tissent entre voisins, certains tombent amoureux, d’autres se séparent, certains arrivent et d’autres déménagent… l’immeuble est en perpétuel mouvement. 

J’ai beaucoup aimé le personnage de Léa, qui est une jeune femme courageuse, téméraire, qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Elle se montre patiente, bienveillante, ouverte d’esprit, curieuse, attentionnée. C’est également toujours un plaisir de retrouver certains des personnages phare des tomes précédents, dont Hermine, le vieux Guy et son chien Hippolyte, la jeune maman Charlotte,… avec un fil rouge qui s’étend déjà sur plusieurs tomes : le mystère de la chambre de bonne de Guy, qu’occupe actuellement Léa. Elle aurait permis de cacher deux petits garçons juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, chose qu’aimerait mettre en lumière Léa.

Comme d’habitude, Caroline Kant aborde des thèmes de société, qui vont parler à tous les lecteurs. Ici, on aborde la monoparentalité, les difficultés liés à la recherche de l’amour pour les parents célibataires, les choix entre carrière professionnelle et vie personnelle, les difficultés de la vie étudiante, les dangers des réseaux sociaux… Autant de thèmes qui sont différents d’un tome à un autre, mais qui sont toujours aussi bien écrit. Pour preuve, j’ai dévoré ce livre d’une traite, en moins de 3h !


Un tome à la hauteur des précédents et bien davantage… il me semble que c’est mon préféré ! J’ai déjà hâte de sonner à l’interphone et de pousser la porte du sixième tome des aventures de l’immeuble de la rue Cavendish !

Ma note : 8,5/10

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ISBN : ‎ 978-2-36569-793-4

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