Quand le chat n’est pas là…


Quand le chat n’est pas là… de M. J. Arlidge
472 pages, éditions Les Escales, à 22€


Résumé : Un tueur fou et sans pitié. Des victimes que rien ne semble relier. Un psychopathe prêt à tout pour se venger. Un thriller glaçant qui hantera longtemps ses lecteurs. Un meurtre brutal commis, de nuit, à la hache. Le premier d’une série perpétrée par un tueur silencieux et acharné qui traque ses victimes lorsqu’elles sont seules chez elles. Helen Grace et son équipe sont chargées de l’enquête. La panique gagne peu à peu les habitants de Southampton. L’inspectrice se trouve, elle, menacée par une vieille connaissance surgie du passé et qui ne reculera devant rien pour assouvir sa vengeance. Un jeu du chat et de la souris terrifiant. Un suspense à couper le souffle.


Extraits : « Ennemis dans la vie, ils devenaient compagnon dans la mort, partageant le même destin. »

« Parfois, commander consistait à délivrer en personne les pires nouvelles, et ce n’était pas une tâche dont elle raffolait. »


Mon avis : Southampton, Sud de l’Angleterre. Plusieurs femmes sont retrouvées mortes, sur le ventre, les mains ligotées derrière le dos, le crâne ouvert à la hache. Un mode opératoire similaire à chaque fois, une violence extrême, mais aucune preuve ni aucun mobile pour confondre le tueur en série. La commandant Helen et son équipe sont sur l’affaire pour arrêter au plus vite le meurtrier qui terrorise les habitants. Une peur qui enfle crescendo en raison des articles de la journaliste Émilia, promptes à inspirer la crainte dans cette ville pourtant si calme.

C’est avec un grand plaisir que l’on retrouve l’enquêtrice Helen et son équipe, composée, comme de coutume, d’une majorité de femmes. C’est toujours plaisant de voir des femmes mises en avant, au même titre que les hommes, dans des métiers stéréotypés. Helen est une enquêtrice hors pair, futée, aguerrie, courageuse, elle semble n’avoir peur de rien et se démène corps et âmes pour mener à bien son enquête. C’est beau de voir des personnes aussi dévouées à leur travail !

Pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai trouvée bien menée et particulièrement addictive, comme souvent avec les polars de M. J. Arlidge. Les chapitres sont très courts, presque saccadés, ce qui donne une impressionnant de course, de vitesse, on halète presque, on a le souffle court, en suspend d’un chapitre à l’autre. Tout s’enchaîne très rapidement, le rythme est effréné, on a beaucoup de mal à lâcher ce livre.

Quand le chat n’est pas là… est une suite de série, dans lequel on retrouve plusieurs références à des tomes ultérieurs. Mais nulle inquiétude : tous peuvent se lire séparément ! On y retrouve par exemple la référence à Alex Blythe, un psychopathe en fuite d’un précédent tome, qui souhaite voir la carrière et la vie d’Helen prendre fin. Les personnages sont également identiques d’un tome à un autre : Helen et sa meilleure amie et collègue Charlie, la journaliste Émilia,… on a l’impression de les connaître et on prend toujours plaisir à les retrouver et les voir évoluer !

Le dénouement est sensationnel pour ceux qui ne lisent pas beaucoup de polars, mais pas tellement original pour ma part, puisqu’il me semble avoir déjà lu un policier avec un retournement comme celui-ci. Simple coïncidence, je l’espère.


Un bon polar, rythmé et addictif, avec une intrigue machiavélique et un dénouement explosif. J’ai déjà hâte de retrouver Helen et son équipe dans de nouvelles aventures trépidantes !

Ma note : 7/10

Pour lire plus d’avis :
    

ISBN : ‎ 978-2-36569-795-8
Traduction : Séverine Quelet

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