Maléfices


Maléfices de Maxime Chattam
639 pages, éditions Pocket


Résumé : Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l’Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir. C’est d’abord un employé de l’environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel… Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d’effraction dans les maisons… Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s’accumulent et la psychose s’intensifie. Et s’il n’y avait qu’une seule et même personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. Peu à peu, on commence à murmurer le pire… Et s’il n’était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O’Donnel s’immiscent dans l’enquête. L’ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l’impensable. Une nouvelle génération de tueur. Lorsque le suspense rencontre la pire de nos peurs..


Extraits : « La vie est un flash de conscience de l’éternité. Une solitude réelle dans l’illusion des autres. »

« Les monstres pouvaient gagner finalement, même les héros finissaient par tomber un jour. »


Mon avis : Maxime Chattam est un auteur de thrillers français dont le succès n’est plus à faire. Maléfices est le deuxième livre que je lis de lui, mais certainement pas le dernier. C’est le troisième tome d’une saga nommée La trilogie du mal, qui peut néanmoins se lire parfaitement indépendamment des autres, comme je l’ai fait. Cela n’entache en rien le suspense, l’intrigue ou quoique ce soit d’autre. Seules quelques anecdotes et références antérieures resteront floues, mais rien qui ne vienne entacher l’avancée de l’histoire.

Dans une forêt de l’Oregon, un employé de l’environnement est retrouvé mort, le visage totalement horrifié. Puis des femmes disparaissent en pleine nuit, vraisemblablement devant leurs maris, endormis. Elles sont retrouvées quelques jours plus tard, comme momifiées dans une toile d’araignée géante, accrochées dans des positions très étranges, proches d’un court d’eau, avec le même visage horrifié. En parallèle, une invasion de veuves noires extrêmement venimeuses fait rage dans la ville de Portland, qui borde la forêt. De nombreuses personnes à la santé fragile décèdent. Pour Joshua Brolin et sa coéquipière Annabel O’Donnel, le doute n’est plus permis : il s’agit d’une seule et même personne, sans doute fanatique des araignées, qui répand la terreur dans la ville. Quel est son mobile ? Va-t-elle continuer à tuer des innocents ?

Maxime Chattam m’a fait frémir. J’ai l’habitude de lire le soir, dans un silence spectral et pendant ma lecture de Maléfices, je me suis vue à plusieurs reprises regarder derrière mon épaule si personne n’était là, ou frissonner en pensant qu’une araignée était sur mon corps. Les scènes d’angoisse et le suspense sont donc parfaitement présentes, nous tenant en haleine jusqu’au dénouement final. Les quelques 700 pages passent finalement à une vitesse folle tant le suspense est maintenue et notre envie d’en découvrir toujours davantage aussi. C’est simple : je n’arrivais plus à le lâcher. Sitôt un chapitre terminé, j’avais envie d’en débuter un nouveau. 

Entre temps, j’en suis venue à soupçonner tout un chacun et à me méfier de tout le monde. Évidemment, j’étais à mille lieux de me douter du nom du véritable coupable. Néanmoins, la psychose est réelle. Les arachnophobes n’ont qu’à bien se tenir… car les références aux araignées sont presque omniprésentes. De longs paragraphes sont uniquement dédiés à ces bestioles aux multiples pattes : comment vivent-elles, se reproduisent-elles, etc. Des détails parfois très techniques, qui prouve que l’auteur s’est largement documenté avant de débuter ce récit. 


Un excellent thriller, haletant, angoissant, qui ancre Maxime Chattam parmi les grands noms des auteurs d’histoires sombres. 

Ma note : 8/10

Pour lire plus d’avis :
    

ISBN : ‎ 978-2-266-14375-2

2 réflexions sur “Maléfices

Laisser un commentaire