Tout quitter de Anaïs Vanel
188 pages, éditions Flammarion, à 18€
Résumé : « Un jour, j’ai acheté un Berlingo. J’ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J’ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J’ai avalé les kilomètres, en écoutant King of the road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L’appartement. J’ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues. »
C’est l’histoire d’une fille qui change de vie.
Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s’installer, Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle. Devant l’étonnante simplicité des choses, au bout, il y a la réconciliation avec soi.
Extraits : « Un jour, j’ai acheté un Berlingo. J’ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J’ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J’ai dit au revoir à tout le monde. Comme une adolescente à la fin de l’été. »
« J’aime sortir de l’eau. C’est comme revenir d’un long voyage. Le temps dans l’océan n’est pas le même.«
Mon avis : Qui n’a jamais rêvé de quitter son quotidien pour une vie plus trépidante ? Je pense que chacun y a déjà songé au moins une fois… mais très peu ont osé le faire. Anaïs Vanel l’a fait et nous raconte son aventure, dans une autobiographie romancée et poétique, que j’ai pris beaucoup de plaisir à dévorer.
Fini la routine parisienne, notre protagoniste embarque à bord d’un Berlingo, jette les affaires matérielles superflues, et part à l’aventure, direction La Sud, la plage, le surf, le soleil, les grandes étendues de sable, le calme et la nature sauvage. Là-bas, elle va réapprendre à profiter de la vie, à goûter pleinement à son quotidien, sans être entravée dans des obligations superflues, qui ne mènent à rien.
Anaïs Vanel m’a littéralement fait rêver : tout quitter sur un coup de tête pour vivre la vie qu’elle a décidé de mener… très peu osent le faire. Son récit a fait écho dans ma vie. En effet, j’en suis à un tournant de ma vie où les questions vont bon train : mon quotidien, mon métier, mes rêves, mes aspirations, mes désirs et mes besoins… tant de sujets qui ne tournent en boucle quotidiennement dans mon esprit, sans pour autant trouver de réponse tangible.
On ressent entre ses pages le bonheur de notre protagoniste, qui est enfin pleinement celle qu’elle a toujours rêvée d’être, dans les lieux où elle a toujours rêvé habiter. Et son bonheur est tellement intense qu’il est communicant et qu’il se transmet aisément à l’ensemble des lecteurs. En somme, c’est une vie simple qu’elle a décidé de mener : une vie éloignée de la capitale parisienne, mais proche de la nature, au contact des vagues. Je vous assure, on prend vraiment un bol d’air frais en lisant ce livre, et on se prête à rêver d’une vie similaire : simple et heureuse.
Petite mention spéciale à l’originalité du récit en tant que tel : Tout quitter n’est pas un roman à proprement parlé, et les pages ne sont pas écrites comme telles. Ce sont de courts paragraphes qui n’excèdent pas 20 lignes, et qui racontent tantôt des moments de vie heureuse, tantôt des souvenirs joyeux ou des bribes de bonheur. Le tout raconté sur une année, au gré des saisons. La plume de l’auteure se veut simple, mais elle parle véritablement aux lecteurs, et c’est un réel plaisir que de lire les morceaux de vie qu’elle nous narre.
Une autobiographie qui prône la soif de vivre sa vie comme on l’entend. J’ai vraiment adoré cette lecture, qui m’a apporté beaucoup de bonheur et de quiétude.
Ma note : 9/10
Pour lire plus d’avis
Au début je me suis demandée comment un berlingot pouvait changer tout ça. Sauf que je pensais pas à la voiture, mais au bonbon ! x) Cela à l’air très jolie comme roman ! J’aimerai parfois faire ça, mais bon, hors de question que je laisse mes petits chats…
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Effectivement, l’histoire perd tout son sens avec le bonbon 😂👌🏼
Pareil que toi, j’aimerais énormément partir pour l’aventure, mais à cause de mes nombreuses obligations, je pense que je ne le ferais jamais…
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