Nico – J’ai 30 ans dans mon verre


Nico – J’ai 30 ans dans mon verre de Hubert Ben Kemoun et Régis Faller

61 pages, éditions Nathan


Résumé : Tout le monde a un jour regardé au fond de son verre, à la cantine, ces fameux verres avec un chiffre dedans, censé figurer un âge. Nico et sa bande de copains connaissent le jeu, mais l’agrémentent d’un gage : le plus jeune dans son verre sera désigné pour débarrasser la table. Et, comme par hasard, c’est toujours Nico qui s’y colle? Par hasard ? Pas sûr. « À malin, malin et demi ! » pourrait être la morale de l’histoire. Le jeune héros aurait pu se fâcher, mais il préfère une vengeance sans violence, juste rusée. Cette histoire sonne bien comme un souvenir d’enfance? réel ou inventé. Bien ancrée dans la réalité quotidienne des 5-7 ans, elle ne manquera pas de les amuser. Et c’est tellement bien quand les plus faibles gagnent !


Extrait :  « Chacun regarde le nombre qu’il y a au fond de son verre. On dit que c’est notre âge, et le plus jeune a perdu ! Le perdant doit débarrasser. Il faut déposer les assiettes, les plats et les déchets sur le chariot roulant. Ce n’est pas fatigant, mais ça fait arriver en retard pour la récré !« 


Mon avis : Ce petit ouvrage jeunesse aurait pu passer pour un ouvrage jeunesse comme les autres. Or, il a une particularité qui lui est propre et qui devrait en intéresser un certain nombre. En effet, ce livre est le fruit d’un partenariat avec Dyscool, une filiale des éditions Nathan, qui propose des livres adaptés aux enfants dyslexiques. La police est lisible, le texte aéré et le vocabulaire simplifié. Des codes couleurs sont ajoutés pour permettre aux enfants de mieux se repérer notamment avec les personnages. Certains mots de vocabulaire jugés trop complexes sont définis en bas de page ; et d’autres mots stylistiquement problématiques sont mis en avant (comme « débarrasser », avec ses deux r et ses deux s, qui posent problème même aux adultes).

Pour en revenir à l’histoire même : Nico et ses copains mangent tout les jours à la cantine, et au moment de débarrasser les assiettes, ils jouent au jeu des verres. La personne qui a le plus petit chiffre au fond de son verre débarrasse. Manque de chance, c’est Nico qui se retrouve à chaque fois de corvée. Pour tenter de pallier à cela, Nico va ruser et imaginer un plan démoniaque…

En lisant cette histoire, on est obligé de retomber un instant en enfance. En effet, qui n’a jamais regardé l’âge qu’il avait au fond de son verre ? Moi, en tout cas, je l’ai fait maintes fois ; et c’est avec une pointe de nostalgie que j’ai donc lu l’histoire de Nico et de ses copains.

Pour les plus jeunes, cette petite histoire peut leur perdre de les responsabiliser davantage, notamment en leur apprenant l’entraide, la solidarité envers les camarades, mais également les bonnes manières.


Une histoire marrante, qui fera échos aux plus jeunes comme aux plus âgés, mais de manière différente. Le gros point positif, c’est que tout le monde pourra se marrer, puisqu’il est adapté aux enfants dyslexiques.

Ma note : 6,5/10

 

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