Gone, tome 1


Gone, tome 1 de Michael Grant

585 pages, éditions Pocket jeunesse, à 19€


Résumé : Imaginez : tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser… Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d’euphorie, les enfants doivent maintenant s’organiser pour survivre. Qui va s’occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence !


Extraits : « Les gens différents finissent toujours par devenir des victimes, c’est comme ça.« 

« La peur pousse à faire de drôles de choses, parfois, même chez les enfants. »


Mon avis : Après en avoir entendu parler durant des années, je me décide enfin à sortir le premier tome de Gone de ma Pile À Lire, pour enfin découvrir ce qui a tant plût !

Un beau jour, subitement, dans une petite ville californienne nommée Perdido Beach, l’ensemble des adultes et des jeunes adolescents de plus de quinze ans disparaissent. Ceux qui restent sont alors livrés à eux-mêmes, terrorisés par cet événement extraordinaire et inexplicable. D’autant que certains se découvrent des pouvoirs surnaturels, comme Sam, qui arrive à faire jaillir de la lumière de ses mains. Très vite, le chaos s’installe à Perdido Beach. Sam, son meilleur ami Quinn, leur amie Astrid et son petit frère autiste Pete, tentent de calmer les enfants paniqués. Mais Caine, Drake, Panda, ainsi que d’autres enfants venus du pensionnat Coates, ne sont pas du même avis. Ils veulent élire un chef, qui décidera de l’ordre à suivre à Perdido Beach. Le chaos s’installe, et avec lui, les rivalités.

J’avais tellement entendu parler de cette saga jeunesse, que j’attendais l’auteur au tournant. Et franchement, peut-être que je misais trop d’espoirs dans ce livre, mais la majeure partie de l’histoire m’a déçue. D’abord le commencement : les adultes disparaissent d’un seul coup, dans les quelques premières pages, sans préambule. On est tout droit immergés dans le récit, certes, mais ça aurait mérité quand même un peu plus de finesse. Tout s’enchaîne alors dans un rythme effréné, mais malheureusement, comme je suis rentrée dans le brut directement, je n’ai pas forcément été très réceptive à la première partie de l’histoire. Je suis restée un peu en retrait, survolant légèrement toutes les actions qui s’y déroulaient, m’ennuyant, même, quelques fois.

Mais heureusement, les pages défilant, j’ai réussi, au fur et à mesure, à me plonger davantage dans l’histoire, pour finalement commencer à bien l’aimer vers la fin. Il vaut mieux tard que jamais, me diriez-vous, mais quand même…

L’histoire en elle-même est intéressante, quoiqu’elle détient quand même des références à divers récits antérieurs, tels que Dôme de Stephen King, par exemple. Dans les deux cas, un dôme transparent s’abat sur une ville, rendant toute la population s’y trouvant, prisonnière.  Il faut s’organiser, essayer de survivre, et chercher une solution pour en sortir, d’autant que les ressources s’amenuisent progressivement. La cible n’est pas la même, puisque dans Gone, ce sont de très jeunes enfants qui gouvernent l’histoire. Certains se montrent matures et consciencieux pour leurs jeunes âge, s’occupant des plus petits, soignant les blessés, préparant des repas ; tandis que d’autres ne pensent qu’à gouverner et à faire régner la terreur dans la Zone. Deux clans vont rapidement s’affronter.

Comme si ce premier tome n’était pas assez rempli d’actions, Michael Grant ajoute une dose de science-fiction supplémentaire, qui devrait donner une autre dimension à l’histoire : certains enfants sont dotés de pouvoirs magiques. Des pouvoirs plus ou moins puissants en fonction des jeunes, mais que beaucoup ne savent pas utiliser. J’avoue que je ne m’attendais pas à cette virée brutale vers la science-fiction, mais je trouve qu’elle s’adapte parfaitement au récit.


Des très jeunes enfants, livrés à eux-mêmes, dans un espace délimité par un dôme invisible. Une lecture en demi-teinte : malgré un début abrupt et ennuyant, je me suis finalement laissée emporter par l’histoire. J’aimerais bien découvrir le second tome si j’arrive à le dégotter en grand format !

Ma note : 6/10

Pour lire plus d’avis

 

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Aliens en vacances

Aliens en vacances de Clete Barrett Smith
253 pages, éditions PKJ, à 14,90€
Résumé : Quand David apprend qu’il va passer tout l’été chez sa grand-mère, au beau milieu de nulle part, il est persuadé que ce seront les pires vacances de sa vie. Pourtant, dès son arrivée, il découvre que sa grand-mère vit dans un hôtel… un peu spécial. Pour commencer, le décor mi-Star Wars mi-hippie surprend un peu. Mais David est loin de se douter de ce qui l’attend… En réalité, chaque chambre abrite un portail intergalactique, et les touristes sont des aliens ! David accepte d’aider sa grand-mère à les accueillir et propose même de leur faire visiter les alentours.
Mais comment faire pour que les habitants de la ville ne s’aperçoivent de rien ?
Extraits : « La roue du temps tourne sans fin, dit-elle en soupirant. »
« Tu es comme un jour de printemps après un hiver pluvieux ! »

Mon avis : Remporté dans le cadre d’une Masse Critique jeunesse sur Babelio, Alliens en vacances a attiré mon oeil par la sublime iconographie qui couvre la page de garde. Le résumé m’avait également intrigué, me rappelant subtilement les dessins animés que j’aimais tant regarder jadis. En parlant du visuel général, je tiens à appuyer l’agréable format que nous offre les éditions PKJ, ainsi que les sublimes illustrations de début de chapitres. Un tel rendu ne peut être que plaisant et encourageant pour le commencement d’une telle lecture (notamment pour un public plus jeune, qui devraient grandement apprécié cette petite touche sympathique de décoration).

Ce livre semble sorti de l’espace, d’une planète autre que la notre, à des kilomètres de distance de notre chère Terre. Je ne dis pas cela simplement à cause du thème principal des alliens, mais surtout pour le ressenti que m’offre Clete Barett Smith. La situation géographique du déroulement de l’histoire paraît incertaine, loin des grandes villes et de la civilisation moderne. Le Gîte intergalactique se situe en retrait de tout, comme seul au monde. Les habitants des hameaux qui l’entourent sont peu nombreux (du moins, ils n’apparaissent peu voire pas du tout dans l’histoire), et les seuls que nous croisons sont étrangers, marginaux.

Entrons maintenant dans le vif du sujet, au coeur même du gîte et de ses habitants. La Grand-mère de notre protagoniste David, alias Broussaille, renvoie une fraîche image d’une femme excentrique, étrange, respectueuse et réfléchie. De prime abord, elle pourrait faire penser à une vilaine sorcière, totalement désœuvrée et aliénée, mais il n’en est rien. Les Alliens, quant à eux, sont tous très nombreux, différents et intriguant à souhait. Seul Broussaille apparaît comme un être normal, petit garçon d’une ville urbaine, venu passer de tranquilles vacances loin de ses parents.

Plus l’histoire se déroule, plus l’attention du lecteur se resserre autour de ces extraterrestres venus d’ailleurs. Alliens en vacances est, outre un roman léger et agréable à lire, une vraie boule de rêveries et d’imaginations, qui nous entraîne en un rien de temps vers des temps lointains. Qui n’a jamais rêvé de rencontrer des alliens ? De voyager dans l’espace en une fraction de secondes ? De découvrir d’autres mondes, d’autres civilisations, une autre espèce de vie, quelque part dans l’immense univers ? Grâce à Alliens en vacances, l’impossible devient possible, l’irréalisable se réalise.

Clete Barrett Smith mélange avec aisance du fictif et du réalisme, un cocktail qui détonne, chaud en couleurs, qui contient une formidable morale sur l’ouverture d’esprit et l’acceptation de l’autre. Même si se roman s’adresse plus particulièrement aux jeunes enfants, tout le monde peut y trouver son compte, et apprécier au juste titre, ce fabuleux et imaginatif livre.

Des personnages attachants, un récit rythmé et de l’action à revendre. De l’amour, des frayeurs et une vision plus ouverte de la différence. Clete Barrett Smith a fait un bon boulot, en réussissant à combiner un large choix de thèmes dans un si petit roman.

Ma note : 8/10

Wonder

Wonder de R.J. Palacio.
410 pages, éditions PKJ, à 17,90 €

 

Résumé : » Je m’appelle August.
Je ne me décrirai pas.
Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire.  »

Né avec une malformation faciale, Auggie n’est jamais allé à l’école.
A présent, pour la première fois, il va être envoyé dans un vrai collège…

Pourra-t-il convaincre les élèves qu’il est comme eux, malgré tout ?

Ne jugez pas
un livre garçon
à sa couverture son apparence »

Extraits :  « J’aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d’apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages. »
« Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde. »

Mon avis : Wonder est un livre qui a tellement fait parler de lui sur la blogosphère que je n’ai pas pu m’empêcher de me l’acheter à la première occasion que j’ai eu. La couverture était à la fois simple, mais énigmatique, et à la seule vue du résumé, j’étais émue. J’étais sûre et certaine que cette lecture allait me plaire.

Ce roman aurait pu raconter l’histoire d’un petit garçon banal, qui rentre au collège pour la première fois, qui se fait des nouveaux amis (et en même temps, des ennemis), avec une famille aimante et attentionnée qui l’entoure… Oui mais voilà, August (plus familièrement appelé Auggie), n’est pas un petit garçon comme les autres. Auggie est né avec des malformations faciales très importantes, qui déforme la totalité de son visage. Comment ce petit garçon d’à peine 10 ans pourra-t-il faire face aux moqueries des jeunes de son âge et aux regards appuyés des passants dans la rue ?

J’ai été sidérée et à la fois choquée de découvrir la morphologie d’Auggie. Sa malformation est clairement décrite, mais impossible pour ma part de me la représenter en vrai, sur le visage d’un être humain. Comme il le dit lui même dans le livre « quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire« … Il faut le dire, cette petite phrase provoque des frissons. Même si la représentation n’était pas complètement réaliste dans mon esprit, la douleur et la forte peine qu’éprouve Auggit quant aux regards des autres m’a touché.
J’ai compris sa terreur, ce profond mépris qu’il a concernant les passants, qui le regardent comme s’ils avaient pitié de lui. Être reluqué à longueur de journée comme étant un monstre, une bête de foire, ne doit pas être facile à vivre. De surcroît, Auggie est jeune, très jeune, et il est presque tout seul à ressentir cette horrible souffrance. Certains passages du roman m’ont encore plus chamboulés que d’autres, notamment le moment où sa jeune soeur, Via, essaie de le tenir à l’écart de sa nouvelle vie de lycéenne… on voit bien à ce moment, qu’elle a honte de son frère… mais pourtant, qu’est-ce qu’elle l’aime !

Mis à l’écart par tous, rejeté pour sa différence, il va essayer de passer outre et de se battre pour ce qu’il est réellement. Une bataille qu’il devra affronter au quotidien, et dont il est sûr de ne jamais être totalement remis. La différence est une chance, et Auggie nous l’a bien prouvé.

Avec une infinie délicatesse, R.J. Palacio nous dévoile tout en douceur les aventures et les événements de la triste vie d’Auggie.
L’un des points positifs majeurs, que j’ai beaucoup apprécié, à été les différentes parties du roman, qui sont découpées en fonction des personnages. Chaque partie, nous découvrons un nouveau personnage de l’histoire, et nous pouvons également le suivre, découvrir son avis sur l’intrigue principale, donc sur l’histoire d’Auggie. Une très bonne idée, qui m’a charmé.

Mais il n’y a pas que ça qui m’a charmé. Ce roman a réussi à m’émouvoir. J’ai compatis à la douleur d’Auggie, aux craintes des parents, aux soutiens des amis, à la pitié des gens… Même si le monde ne changera pas de sitôt, ce livre est un regain d’optimisme, et en même temps, un poids accusateur contre tous.
L’auteure nous montre à quel point notre égoïsme et notre curiosité peuvent causer du mal aux autres. La solidarité est l’une des meilleures qualités qu’il puisse exister sur Terre. Malheureusement, elle se raréfie au fil des ans…

Pour conclure, je dirais que je ne serais pas surprise de retrouver un jour ce livre adapté au cinéma. Il est tellement émouvant, original et hors du commun, qu’à tous les coups, il ferait pleurer toutes les personnes qui iraient le voir.

 

Ma note : 9/10

Hunger games, tome 3 : La révolte

Hunger Games, tome 3 : L’embrasement
de Suzanne Collins.
417 pages, éditions Pocket Jeunesse à 17,24€

Résumé : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu’elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n’est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

Extraits : « – Tu m’aimes. Réel ou pas réel ?
– Réel.
 »
« Il n’y a plus rien au monde que ces deux-là qui se précipitent l’un vers l’autre. Ils se télescopent, s’enlacent, perdent l’équilibre et s’écrasent contre un mur, où ils ne bougent plus. Irrémédiablement accrochés l’un à l’autre. Indissociables.« 
Mon avis : J’ai envie achevé la superbe trilogie des Hunger Games ! C’était un réel plaisir de les lire, les tomes sont tous magnifiquement écrits, riches en suspenses et rebondissements. Pour ce dernier tome, je dois avouer que je l’ai un peu moins apprécié que les deux précédents : je n’ai pas accroché dès le début. La lecture de ce dernier tome m’a moins captivé, mais j’ai néanmoins retrouvé le plaisir de lire « La Révolte » vers la fin, que j’ai trouvé pleine d’actions, avec un très beau dénouement. J’ai quand même adoré ce livre, comme les deux précédents, je n’ai plus qu’une hâte : qu’ils sortent au cinéma !
Ma note : 9/10

Hunger games, tome 2 : L’embrasement

Hunger Games, tome 2 : L’embrasement
de Suzanne Collins.
399 pages, éditions Pocket Jeunesse à 17,24€

Résumé : Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s’agit surtout d’une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d’une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n’hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l’aube des Jeux de l’Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss…

Extraits : «  Au soixante-quinzième anniversaire, afin de rappeler aux rebelles que même les plus forts d’entre eux ne sauraient l’emporter sur le Capitole, les tributs mâles et femelles de chaque district seront moissonnés parmi les vainqueurs survivants.
Ma mère poussa un petit cri.
 »
« Je garde toujours le contrôle de mes émotions. Comme ça, j’évite de faire souffrir les autres.« 
Mon avis : Après avoir lu d’une traite le premier tome des Hunger Games, c’est avec appréhension que je m’attaque au second volume : le tome un était tellement bon, que je ne voulais pas être déçu en lisant une suite moins riche en rebondissements et suspenses. Mais quel bonheur ! J’ai lu « l’embrasement » d’une traite ! Je pense qu’il était encore meilleur que le premier tome : il y avait plus de suspense, de rebondissements, d’actions… Aucune déception pour ma part. D’ailleurs, en lisant le dernier chapitre de ce tome, c’est avec une très grande impatience que j’attends de découvrir le troisième et dernier volume de cette superbe trilogie qu’est les Hunger Games.
Ma note : 10/10