La Chasse


La Chasse de Gabriel Bergmoser
248 pages, éditions Sonatine, à 20€


Résumé : Nulle part où fuir, nulle part où se cacher… Dans l’immensité sauvage d’une Australie écrasée sous un soleil de plomb, Frank s’occupe d’une petite station-service perdue au milieu de nulle part. Son quotidien solitaire n’est troublé que par le passage de quelques rares clients. Un jour, une voiture arrive en trombe. Une jeune femme en sort, fait quelques pas et s’écroule. Aidé par un couple de voyageurs, Frank tente de soigner les blessures de l’inconnue lorsque de mystérieux assaillants arrivent sur les lieux. Coupés du monde, les occupants de la station-service vont alors devoir faire face à un véritable siège.

Nerveux, oppressant, viscéral, La Chasse évoque Cul-de-sac de Douglas Kennedy ou encore un Délivrance au beau milieu du bush australien. Avec ce premier roman, qui file aussi vite qu’une balle, Gabriel Bergmoser lève le voile sur un territoire méconnu où la violence est un langage en soi. Après l’engouement suscité dans une dizaine de pays, les droits d’adaptation du livre ont été achetés par les producteurs de Ça et de Doctor Sleep.


Extraits« Un effet secondaire de la solitude : à force, on oublie comment faire la conversation. »

« C’est seulement une ville. J’adore Melbourne, mais comment est-ce que je peux me prétendre australien si j’ai pas visité l’Australie ? Si la seule chose que je connais, c’est un endroit qui ressemble à un million d’autres ? »


Mon avis : J’ai eu la chance et l’honneur de pouvoir découvrir La Chasse grâce à une masse critique organisée par Babelio, lors de laquelle j’ai sélectionné et remporté ce titre. Durant ma carrière de lectrice, je n’ai lu que trois titres des éditions Sonatine, qui m’ont néanmoins laissés chacun un souvenir invétéré. Ce titre-ci n’échappe pas à la règle : c’est un polar grisant, angoissant, au rythme effréné, qui m’a énormément plût.

L’histoire se déroule en plein bush Australien, dans un coin désertique, où les touristes ne s’aventurent pas et les natifs très rarement. Franck, un homme âgé et vieillissant, tient une station-service isolé sur cette route, où il y vit, depuis des nombreuses années, une existence paisible. Sa petite-fille Allie, une adolescente rebelle, vient passer quelques temps à ses côtés, pour calmer quelques temps son esprit contestataire. Leur cohabitation se déroule bien, jusqu’au jour où une femme débarque à la station ensanglantée, titubante, priant Franck de ne pas appeler la police. Elle est immédiatement prise en charge et soignée par un couple de voyageurs arrêtés en même temps à la station. Dans un même temps, un homme, du nom de Reg, débarque sauvagement et prie instamment Franck et sa petite-fille Allie, de lui montrer où se cache la fille fugitive qu’il recherche.

C’est un polar glaçant d’effroi, où la tension est palpable du début à la fin, croissant sensiblement tout au long du récit. Les scènes d’action s’enchaînent les unes après les autres, ne laissent aucun répit au lecteur, pour son plus grand bonheur. Petit avertissement néanmoins : La Chasse regroupe des scènes qui peuvent être choquantes pour les jeunes lecteurs. Il s’y retrouve de nombreuses images de violences, de meurtres, de tortures et autres genre de choses. Ce n’est donc pas un livre à mettre entre toutes les mains.

Si on passe outre les scènes d’actions, Gabriel Bergmoser nous dépayse totalement, en nous embarquant dans un coin totalement isolé de la grande Australie. Loin des grandes villes et des sites touristiques, c’est en pleine pampa que l’on se retrouve, où les premières habitations à la ronde se situent approximativement à plus de cent kilomètres. Plongés en plein désert aride, on découvre une Australie hostile, avec des peuples presque primitifs, qui vivent coupés du monde, en totale autarcie. Une Australie authentique, rustique, qui donne une vision glaçante du pays, bien loin des cartes postales et des idées préconçues.


La chasse à l’homme est lancée, en plein coeur d’une Australie aride et hostile. Un polar glaçant, où les scènes d’actions s’enchaînent avec rythme et fluidité. Atypique, dépaysant et très prenant !

Ma note : 8,5/10

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ISBN : 978-2-35584-839-1
Traduction : Charles Recoursé

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L’avenir nous appartient


L’avenir nous appartient de Tamara McKinley

397 pages, éditions L’Archipel, à 22€


Résumé : Fuir, pour mieux se reconstruire… Londres, 1942. Pour fuir les bombardements autant qu’un mari violent, la jeune Ruby Clark est contrainte de quitter la ville. Direction Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre. Sur place, Ruby tente de se reconstruire et d’oublier l’épisode traumatisant qu’elle a vécu. Par chance, elle trouve vite un emploi d’ouvrière dans une usine d’armement et une chambre chez l’habitant. Mais le couple qui l’héberge n’a rien d’hospitalier, et Ruby craint de vivre un nouveau calvaire. Heureusement, Peggy Reilly la prend sous son aile et l’accueille à la pension du Bord de mer, où règnent chaleur et gaieté. Ruby reprend alors espoir. Se pourrait-il même que se dessine la perspective d’un avenir radieux ?


Extraits : « La mort ne peut constituer qu’un soulagement, au terme d’une existence placée tout entière sous le signe du tourment. »

« Parole, mon vieux Harvey, je ne comprendrai jamais rien aux bonnes femmes. Que Dieu les protège. Elles ne sont décidément pas de la même engeance que nous. »


Mon avis : L’avenir nous appartient est le prolongement d’une saga familiale débutée par Tamara McKinley. Bien évidemment, les tomes peuvent se lire séparément, comme je l’ai fait, la compréhension du récit n’en est pas altérée. Seulement, en débutant par le premier, vous en apprendrez plus sur l’histoire des protagonistes, leur parcours et ce qui les a emmené à la pension du Bord de mer.

Car c’est véritablement le liant de cette histoire : cette pension, située à Cliffhaven, en bord de mer, qui accueille des pensionnaires de tout âge, venus se réfugier là pour des raisons diverses. Ainsi, Peggy Reilly, la logeuse, accueille Ron, son beau-père, Daisy, sa petite fille de quelques mois, Mamie Finch, Fran, Sarah, Rita… et bien d’autres personnes encore. Ils partagent un quotidien heureux, simple mais chaleureux, malgré l’atmosphère pesante de la guerre et les bombardements aériens incessants. C’est justement cette guerre qui a contraint Ruby a quitter Londres pour échouer à Cliffhaven. Elle va avoir la chance de trouver rapidement un travail à l’usine, puis une place en location chez les Fraser, un couple bien intégré en société, mais qui se révèle bien moins bienveillants qu’ils n’y paraissent aux premiers abords. Heureusement, son amie Lucy, également travailleuse à l’usine, est là pour lui redonner le sourire et la soutenir quand elle en ressent le besoin.

L’histoire prend place dans un contexte compliqué : en 1942, pleine seconde Guerre mondiale, les  hommes sont partis au front, les bombardements aériens se répètent quotidiennement, les habitants vivent dans la peur constante des conséquences matérielles, émotionnelles, psychiques et la crainte de voir les siens périr. Tamara McKinley prend le parti pris de nous présenter la seconde Guerre Mondiale sous un angle nouveau : non pas directement au front, mais dans les rangs des populations civiles britanniques, tristes témoins qui subissent les batailles qui font rage au-dessus de leurs toits. Chacun se mobilise à son niveau : les femmes se relaient nuit et jour à l’usine, pour combler l’absence des hommes, d’autres donnent de leur temps pour des causes charitables, d’autres encore, infirmières, pompiers, aident du mieux qu’elles le peuvent à secourir les citoyens anglais. Une belle solidarité se met en place pour pallier aux conséquences désastreuses du conflit. J’ai beaucoup aimé cette valeur d’entraide, essentiel dans cette situation difficile. Que ce soit l’entraide physique, matérielle, ou le support émotionnel, tous aspirent à se soutenir mutuellement face au conflit mondial et aux conséquences qu’il apporte.

Heureusement, dans ce contexte pesant, les habitants de la Pension du Bord de mer sont là pour apporter gaieté et bonne humeur au récit. Les personnages sont en grand nombre – il est parfois difficile de s’y retrouver et de se souvenir individuellement de chacun -, néanmoins, ils arrivent, à leur niveau, à nous toucher. Ils ne se laissent pas abattre par la morosité ambiante, mais continuent à vivre joyeusement, à sortir, flirter, rire. La générosité et la bienveillance qui ressortent de leurs échanges sont très belles à voir : solidaires entre eux, ils s’entraident naturellement, se réjouissent des petits bonheurs de chacun et s’attristent ensemble des déconvenues personnelles. Ils forment une grande famille au sein de laquelle on se sent bien : on est comme intégré dans cette pension, un personnage à part entière du récit, ce qui est fort agréable.


Une saga familiale chaleureuse qui prend place dans un contexte oppressant de seconde Guerre Mondiale. Une atmosphère double qui fait son effet : j’ai aimé et pense lire la suite ! 

Ma note : 7,5/10

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ISBN : 978-2-8098-3963-0
Traduction : Danièle Momont

La belle-mère


La belle-mère de Sally Hepworth

358 pages, éditions L’Archipel, à 21€


Résumé : Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.

Dix années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais, à l’autopsie, nulle trace d’un cancer… Qu’est-il donc arrivé à Diana, dont le testament a été modifié peu de temps avant sa mort ?

Avec ce suspense psychologique, dans la lignée des succès de Liane Moriarty, Phoebe Morgan ou B.A. Paris, Sally Hepworth livre le portrait glaçant d’une famille en apparence harmonieuse. En apparence seulement…


Extraits : « S’il y a une leçon que j’ai apprise, dans la vie, c’est que les batailles se remportent avec la force de l’esprit, pas avec les muscles. »

« Un jour, quelqu’un m’a dit qu’on avait deux familles dans la vie : celle où l’on naît, et celle que l’on se choisit. Il me semble pourtant que ce n’est pas tout à fait vrai. Certes, on choisit généralement son partenaire, mais on ne choisit pas ses enfants, par exemple. On ne choisit pas ses beaux-frères ou belles-soeurs, pas plus que la vieille tante aigrie et alcoolique de son conjoint, ou le cousin avec son défilé de petites copines qui ne parlent pas anglais. Mais avant tout, on ne choisit pas sa belle-mère. Seules les armées de mercenaires du destin décident de cela. »


Mon avis : La belle-mère est un thriller original et attrayant, que j’ai dévoré en quelques heures à peine. Le pitch est simple : Diana, la belle-mère de Lucy, est retrouvée morte chez elle. Tout porte à croire qu’elle s’est suicidée – la mise en scène, la lettre d’adieu… -, sauf que cela ne correspondait absolument pas à l’état d’esprit de Diana, courageuse et combattante. Les inspecteurs Ahmed et Jones vont interroger l’ensemble des membres de la famille pour pouvoir tirer cette affaire au clair.

Nous naviguons entre deux temporalités : passé et présent ; ainsi qu’entre deux narratrices : Diana, la belle-mère et Lucy, la belle-fille. On en apprend plus sur la vie extravagante de Diana, une femme riche, qui s’est construite seule, à force de ténacité. Bien que femme au foyer, elle donne de son temps à une association de réfugiés et vient notamment en aide aux femmes, enceintes, seules, qui fuient leur pays et arrivent dans un lieu qui leur est totalement étranger. Diana a toujours été soutenue par Tom, son mari. Ils forment un couple atypique, qui semble aux antipodes l’un de l’autre : Diana est froide, fermée, introvertie, intransigeante, elle refuse par exemple de donner de l’argent à ses propres enfants, car elle considère qu’ils doivent se construire seuls, se confronter aux difficultés de la vie, comme elle-même l’a fait dans sa jeunesse. Alors que Tom est un homme cordial, enjoué, souriant, très ouvert, affectueux…

Diana et Tom ont deux enfants : Ollie et Nettie. Ollie est marié à Lucy, avec qui il a 3 enfants en bas âge. Nettie est quant à elle mariée à Patrick depuis des années. Le couple désire avoir un enfant, mais Nettie rencontre des problèmes de fertilité. Malgré de nombreuses tentatives infructueuses, elle ne perd pas espoir de concevoir un jour la vie. Ce sujet est d’ailleurs un point de tension dans la famille : Diana refuse de subvenir financièrement aux tentatives d’enfanter de Nettie, qui vit ces rejets comme une véritable trahison de la part de sa mère.

La famille semble en apparence banale, elle recèle, comme toutes les familles, des divergences, des points de tension, de multiples secrets… mais rien qui ne soit assez conséquent pour choisir de commettre un meurtre. Face à cette perte, tout la famille est chamboulée.

Sous nos yeux ébahis, nous voyons évoluer la relation belle-mère/belle-fille. D’abord très en froid, se comportant presque comme des inconnues l’une envers l’autre, leur relation va s’étioler et se transformer au fil des pages et des événements de la vie. Il est vrai que dans l’imaginaire collectif, une belle-mère n’a pas le meilleur profil qu’il soit. On dit souvent qu’une mère est la femme la plus importante de la vie d’un fils… jusqu’à ce qu’il rencontre sa future épouse. Peuvent alors naître différentes tensions, jalousies, tentatives de contrôle ou d’intrusion dans l’intimité du couple. Le rapport entre Lucy et Diana est assez complexe, ambivalent et changeant au gré du récit. J’ai beaucoup aimé regarder le fil de leur relation, assez complexe, se dérouler, se démêler, pour tendre vers une harmonie mutuelle.


La belle-mère est morte, ce qui provoque des retombées conséquentes sur l’ensemble de la famille. Un thriller très original, qui décortique les liens familiaux les plus complexes. Doté d’un suspense haletant, d’une construction dynamique, c’est un roman que j’ai eu du mal à lâcher !

Ma note : 8,5/10

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ISBN : 978-2-8098-2886-3
Traduction : Maryline Beury

Tout ce que je ne t’ai pas dit


Tout ce que je ne t’ai pas dit de Kylie Fornasier

379 pages, éditions Le Livre de Poche jeunesse, à 6,90€


Résumé : Incapable de parler dans certaines situations, Piper Rhodes souffre de mutisme sélectif. Elle rencontre West, le joueur star de l’équipe de foot, celui dont tout le lycée parle. Malgré ses angoisses et son isolement, la jeune fille se lie à West, sans que jamais elle ne réussisse à prononcer un seul mot… Une histoire de confiance, d’amitié et d’amour, où se révèle le pouvoir des mots qu’on dit, et de ceux qu’on ne dit pas.


Extraits : « Les émotions ne se rangent pas gentiment en ligne, bien classées, comme ma collection de paires de chaussures. Elles sont plutôt comme les chaussures de ma petite soeur Evie : il y en a partout et dans tous les sens. Impossible de traverser le couloir sans se prendre les pieds dedans. »

« Les langues, c’est un peu comme de la cuisine : il y a des règles à suivre, comme les étapes d’une recette. On ne peut pas juste mettre un peu de ci et un peu de ça. »


Mon avis : Piper est atteinte de mutisme sélectif, un trouble de la communication qui l’empêche de parler normalement. Elle souffre cruellement de cette différence, qui est souvent mal perçue par les personnes qu’elle côtoie. Si Piper ne parle pas, certains pensent que c’est dû à un manque de politesse, à une forme de caprice et n’hésitent pas à mettre la jeune fille face à son handicap social : confrontation directe, menaces, chantage… Heureusement, certains se montrent plus compréhensif vis-à-vis de cette phobie sociale particulière. West, par exemple, un jeune homme avec qui Piper se lie d’amitié, se montre particulièrement patient et bienveillant envers elle. Une amitié solide va naître entre les deux jeunes gens, basée sur la confiance et l’entraide.

Pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler du mutisme sélectif. Je remercie donc infiniment Kylie Fornasier d’avoir abordé cette maladie dans son livre. Pour les ignorants comme moi, le mutisme sélectif est un trouble anxieux qui empêche une personne de parler lorsqu’elle se trouve dans une situation qu’elle ne contrôle pas (en présence d’inconnus ou de personnes extérieures à la famille immédiate, lorsqu’elle se trouve dans des lieux publics ou à l’école). En revanche, la personne atteinte de mutisme sélectif peut parfaitement parler lorsqu’elle est en présence de sa famille proche, dans un cadre de vie familier. D’où le terme de « sélectif ». Un trouble social qui touche essentiellement les enfants et jeunes adolescents et qui se résoudra avec le temps, en étant patient et compréhensif. Aborder cette thématique, en grande partie inconnue du grand public, permet d’informer et de sensibiliser les jeunes lecteurs – tout comme les adultes – à cette particularité, qui touche plus d’1 enfant sur 140.

Pour en revenir à l’histoire, j’ai trouvé que le mutisme sélectif était très bien expliqué. On ressent avec force les difficultés que doit affronter Piper lorsqu’elle est en société – stresse, anxiété, angoisse, incapacité de se faire comprendre, peur du regard d’autrui, manque de considération… À cette thématique centrale viennent s’ajouter des thématiques secondaires d’actualité, notamment le harcèlement scolaire, l’intimidation et la jalousie. Des sujets que l’on retrouve souvent dans les romans jeunesse, qui permettent de sensibiliser et de prévenir que ces pratiques peuvent être dangereuses pour les personnes qui en sont victimes.

Malheureusement, malgré tout l’intérêt que j’ai éprouvé à découvrir le mutisme sélection, trouble trop peu connue de la sphère publique, je reste quand même sur ma fin concernant l’histoire globale. Les personnages n’étaient pas assez détaillés, ils manquaient de profondeur et de consistance, ce qui se répercute directement sur la vision que l’on a d’eux : un manque d’attachement probant et une certaine vision de personnages « passe-partout » et interchangeables. 

Je pourrais même dire que l’histoire d’amour qui se tisse entre Piper et West était vraiment trop simple, prévisible dès le début du livre, presque identique à des milliers d’autres histoires. Je comprends que ce roman est destiné aux adolescents et de ce fait, l’auteure a souhaitée simplifier son récit pour le rendre le plus compréhensible et plaisant possible. Mais il n’en reste pas moins qu’un peu plus de travail en profondeur et d’originalité narrative auraient rendu ce livre encore mieux… !


Un roman jeunesse écrit avec simplicité, qui nous en apprend plus sur le mutisme sélectif.

Ma note : 6/10

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ISBN : 978-2-01-628804-7
Traducteur : Camille Roze

How not to fall in love, actually


How not to fall in love, actually
de Catherine Bennetto

501 pages, éditions Simon & Schuster, à £7,99


Résumé : Emma has a job in television which is distinctly less glamourous and exciting than it sounds. She’s managed to claw her way up the ranks from Tea-Maker and Rubbish-Collector to 2nd Assistant Director (heavy on the ‘assistant’. Even heavier on the ‘2nd’).

So when she finds she’s accidentally very pregnant and at the same time accidentally very sacked (well, less accidentally: she did tell her boss to stick his job up his bum), she knows things are going to have to change.

Luckily she’s also accidentally the heir to a lovely cottage in Wimbledon, with a crazy Rottweiler-owning octogenarian as a neighbour and a rather sexy boy as an accidental tenant. But this baby is coming whether she likes it or not, and she needs to become the sort of person who can look after herself let alone another human being – and quickly.


Mon avis : Emma is a woman which have all we can dream to have : a good job with good earns, many friends, an eccentric but lovely family, and a boyfriend. But one day, annoyed by her boss, she decides to quit her job, and in the same time, she discovered she’s pregnant by a man that she doesn’t love anymore. So she quit her boyfriend too, and she stand, pregnant, lonely, with no job and no money, because her ex-boyfriend has take all their economies to build his own business with his new girlfriend Sophie, an ex-friend of Emma… but she is surrondings by his family, and this is the most important, no ?

How not to fall in love, actually is a very good chick-lit novel. I have laugh in many times, especially with many characters like Harriet, the neighor of Emma, an old woman with a big dog, Brutus, which spy and film Emma and his life during the whole days. She’s very afraid of the thieves and sometimes, her reactions are very impressive and disproportionated. But she’s a good neighbor, caring of Emma.

But I have been sadness too, because the Emma situation is not easy. But she continues to live her life like always for her future baby, with positivity and smile. And like we say, under the storm hides the sun, many great things will to happens in her life… and especially one big surprise : a handsome man, stuffed but hilarious, which will appeared head her door in midnight. Like a surprise from the sky, this man, whose name is Joe, will going to change her life. I’m enjoyed to follow Emma in her news adventures, which their could possibly seems normal, an existence than the others, but I promise you that you will not be bored any second in her sides.


A great chick-lit romance, with sympathetic and funny characters, will gives you happiness and a lot of laughs.

Ma note : 7/10

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