Les petites voix : Quand l’intuition toque à la porte d’un cerveau rationnel


Les petites voix : Quand l’intuition toque à la porte d’un cerveau rationnel
de Christelle Lauret

447 pages, éditions Carnets Nord, à 19€


Résumé : Notre cerveau est aussi inimaginable que l’univers : 100 milliards de neurones, 10 000 connexions potentielles par neurone, un infini de possibilités qui donne le vertige ! Christelle Lauret, docteur en chimie, chercheur et responsable d’équipes dans une multinationale pharmaceutique, découvre un jour une autre réalité : notre cerveau n’est pas que rationnel. L’intuition s en mêle, et heureusement. Cette première découverte la propulse sur un chemin inattendu et mystérieux… Voilà un incroyable récit, à la portée de chacun d’entre nous. Un récit qui peut modifier profondément notre vie, la chambouler du tout au tout. Pourquoi ? Comment ? Laissez-vous embarquer par ses petites voix… pour aller à la rencontre des vôtres. Un témoignage intime bouleversant. Des outils pratiques à tester vous-mêmes. Des découvertes scientifiques insoupçonnées.


Extraits « Ainsi, changer nos pensées change notre cerveau, changer notre cerveau change nos comportements, changer nos comportements change les résultats que nous obtenons. »
« Car s’aimer soi, c’est aimer le monde, aussi.« 

Mon avis : Lorsque j’ai lu le titre de cet ouvrage, j’ai tout de suite été curieuse de le découvrir. Je suis quelqu’un de très rationnel, mais j’ai quand même l’esprit ouvert, désireuse de découvrir toujours de nouvelles choses. Je me suis donc lancé dans la lecture de ce livre.

L’ouvrage est découpé en plusieurs chapitres, qui eux-mêmes sont découpés en trois grandes parties. La première est un témoignage de l’auteure, qui nous raconte des expériences qu’elle a vécu, qui l’ont marqué et qui l’ont amené à changer sa vision des choses et de la vie en générale. La deuxième partie est consacrée aux découvertes scientifiques. Cette partie plus technique permet aux personnes qui le souhaitent d’en savoir plus sur le pourquoi et le comment des expériences vécues par l’auteure. Enfin, la troisième et dernière partie, plus ludique, regroupe des « trucs et astuces » à faire soi-même pour vivre ses propres expériences. Cet ouvrage est donc bien complet et surtout diversifié. Libre à vous de sauter les parties et/ou chapitres qui ne vous intéressent pas et de vous consacrer uniquement à ceux qui vous interpellent.

C’est en partie la façon dont je l’ai lu : pas entièrement, mais au compte-goutte. C’est un livre qui se déguste en fonction de son humeur, que l’on abandonne au coin d’une table avant de le reprendre quelques jours ou semaines plus tard.

Les récits de Christelle Lauret m’ont particulièrement happé : je les ai tous lu. Certains sont plus frappants que d’autres et nous amènent à nous interroger – je songe notamment à l’expérience qu’a vécue l’auteure avec un mystérieux cheval capable de ressentir les choses intuitivement. Incompréhensible pour mon cerveau rationnel, mais pourtant, l’expérience est avérée. Quand les récits de l’auteure (comme celui cité en exemple juste avant) ont particulièrement attisé ma curiosité, alors je m’engageais dans la lecture des explications et/ou théories scientifiques, pour tenter d’en percer le mystère.

Ce qui est bien avec cet ouvrage, c’est qu’il est écrit avec simplicité et fluidité. Il est accessible à tous, lecteurs avérés ou non, rationalistes ou non… J’ai beaucoup appris durant ma lecture, et je vais tenter de mettre en pratique les trucs et astuces dispensés par l’auteure. Il me faudra sans doute du temps avant de faire totalement confiance aux petites voix de l’intuition, mais j’ai bon espoir d’arriver à les comprendre et de suivre leurs conseils.

 


Un ouvrage enrichissant pour apprendre à ouvrir son cerveau aux  petites voix de l’intuition. Ce livre devrait trouver son public.

Ma note : 6/10

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai


Le jour où je me suis aimé pour de vrai de Serge Marquis

250 pages, éditions de la Martinière, à 14,90€


Résumé :  » Et vous, avez-vous commencé à vivre ?  » Charlot, 9 ans
Maryse est une éminente neuropédiatre, une femme belle et intelligente, affreusement narcissique et persuadée d’avoir toujours raison. Elle est aussi la mère de Charlot, fils singulier, qui l’émerveille et l’exaspère à la fois. C’est que Charlot, Petit Prince désarmant de vérité, la confronte à des questions philosophiques. Quel sens donner à sa vie lorsqu’on traverse des épreuves ? Où se cache l’amour lorsqu’on fait face à l’intimidation, la bêtise, la peur de l’autre ? Et surtout, qu’est-ce que l’ego, cette chose dont tout le monde semble souffrir ?
Animé d’un courage fou, d’une humanité à fleur de peau, Charlot va apprendre à sa mère, et à beaucoup d’autres, qu’en se dépouillant de ses certitudes, en cessant de se regarder le nombril, on peut enfin accéder à la vraie joie, celle du lâcher prise et de l’intelligence du cœur. Et surtout : apprendre à s’aimer pour de vrai.
Une extraordinaire leçon de vie, profonde et lumineuse, dont on sort bouleversé d’émotion.


Extraits :  « Il est très fréquent que les humains parlent sans savoir de quoi ils parlent, mon chéri… Je dirais même que c’est comme ça la plupart du temps. Et le pire, c’est qu’ils ne s’en rendent pas compte.« 

« Il parle de la consommation comme je parle du cancer… Deux voleurs d’enfance. »

« Il est là, le véritable harcèlement, Maryse. Quand les coups s’inscrivent dans le mental. Un simple regard du bourreau suffit à tout déclencher. Charlot a été kidnappé de l’intérieur. Il est maintenant l’otage de ses propres pensées. »


Mon avis : Pour être totalement franche avec vous, j’ai choisi de découvrir ce livre, non pas parce que le résumé m’intriguait, mais seulement pour lire un livre de développement personnel. J’ai fait le choix de prendre celui-ci, parce qu’il donnait l’opportunité d’aborder l’aspect développement personnel à travers une histoire fictive. Je n’ai donc pas été dépaysée outre mesure, en restant partiellement dans une zone de confort narrative.

Ce livre met en avant Maryse, grande neuropédiatre reconnue dans son milieu, qui soigne des enfants atteints du cancer. Seulement voilà, Maryse est une femme égocentrique et narcissique, qui ne fait preuve que de peu d’empathie, que ce soit envers ses patients, ou envers son propre fils, Charlot. Ce dernier, âgé d’une dizaine d’années, va montrer une grande maturité face au comportement de sa mère : patient et respectueux, il va lui apprendre progressivement à changer de comportement et à s’ouvrir aux autres.

Cette lecture donne à réfléchir, notamment sur la définition que l’on peut fixer au mot « ego ». Qu’est-ce que l’ego ? Comment se manifeste-t-il ? Comment s’en dépêtrer ? Ce que j’ai retenu de toutes ces informations sur l’ego, c’est que l’ego est une chose mauvaise, qui nous pourrit de l’intérieur, et qui nous empêche de vivre pleinement notre vie. A trop vouloir la célébrité, à trop vouloir la puissance ou l’argent, on en oublie les moments simples de la vie.

Je ne pensais pas écrire ceci après ma lecture, mais oui, ce livre et ses conseils m’ont servis. Maintenant, à chaque fois que mon esprit divague dans le passé ou qu’il se met à imaginer le futur, me reviennent ses quelques mots émit par Mary-Lou, mourante, à son copain Charlot : « N’oublie jamais de revenir ici, Charlot, à chaque instant. Dans tes mains, tes oreilles, tes lèvres. Dans chacun de tes pas, de tes gestes, dans chaque inspiration, expiration. Fais-le vraiment ! ».  J’applique alors ses conseils, et je reviens profiter de chaque instant présents que m’offre la vie. Une bonne manière de profiter plus intensément de chaque moments.

Finalement, la seule chose qui m’a déplût dans cette lecture, c’est l’aspect fictif. Pour propager ses conseils, il a décidé de mettre en scène une histoire fictionnelle, dans laquelle le lecteur pourrait s’insérer et ainsi mieux ressentir tous les sentiments des personnages. Via les sentiments et le vécu des personnages, l’auteur dispense ses recommandations et entame la partie développement personnelle. Mais hélas, j’ai trouvé la narration un peu trop grossière, avec des personnages caricaturés au maximum – Maryse, la méchante mère, repliée sur elle-même, qui ne ressent aucune émotion ; Charlot, le fils prodige, intelligent, attendrissant et sociable… Les écarts de comportements étaient un peu poussés à l’extrême ; sans doute pour nous faire faire prendre conscience des problèmes de chacun, et nous faire ressentir plus profondément les conseils dispensés pour réduire ses problèmes… Mais ce n’était pas, à mon sens, nécessaire.


Même si au jour d’aujourd’hui mon ego prend encore le pas sur l’instant présent, les bons conseils prodigués dans ce livre, mis en application, devraient permettre d’améliorer les choses. Un bon livre de développement personnel, qui incite à la réflexion et à la remise en question. Dommage que l’aspect fictionnel ait été moins bien travaillé.  

Ma note : 7/10