Un bon jour pour mourir de Jim Harrison
222 pages, éditions 10/18
Résumé : La merveilleuse histoire d’une virée fantastique à travers l’Amérique des années 60 ! Un trio inoubliable, très Jules et Jim, prend la route, entre un joint, deux cuites et trois parties fines, pour s’en aller faire sauter un barrage du côté du Grand Canyon du Colorado.
Selon Michel Lebrun, si ç’avait été un polar, ç’aurait été le meilleur de l’année. En tout cas, on n’oubliera pas de sitôt les aventures savoureuses et les portraits tendres de ces trois héros que Jim Harrison dépeint dans le style flamboyant qui est sa marque.
Extraits : « Le bonheur est à portée de main, quand on est à moitié ivre. Tout devient possible sur cette terre. A vous l’amour, l’intelligence, les gros poissons et le succès. »
« Quand on a cessé d’aimer quelqu’un mais qu’on est toujours très accroché, alors on commence à le maltraiter. »
Mon avis : Je ne connaissais pas du tout Jim Harrison, mais une chose est sûre : je ne souhaite pas le connaître davantage. J’ai acheté Un bon jour pour mourir tout à fait au hasard, sans vraiment savoir à quoi m’attendre, j’ai commencé ma lecture sans a-priori, mais je l’ai terminée totalement déçue.
L’auteur nous raconte l’épopée aventureuse d’un trio improbable à travers l’Amérique des années 1960. La joyeuse bande est composée de trois personnages atypiques, un vétéran du Viet-nam, un pêcheur passionné et une femme pulpeuse, qui font route vers le Grand Canyon, dans l’idée de dynamiter un barrage pour permettre aux truites de remonter le courant.
Je me suis vraiment ennuyée. Je pense sincèrement que ce livre a eu un franc succès lors de sa sortie dans les années 1990, mais qu’il a très mal vieilli. Le trajet vers le but final est interminable, bien que l’auteur semble avoir tenté d’y ajouter quelques scènes de rebondissements… mais la mèche n’a pas pris avec moi.
Enfin, en plus d’une histoire bancale, j’ai trouvé les personnages sans réel grand intérêt, creux, vides et exaspérants au possible. Tim est accro à la drogue et à la boisson, il semble constamment éméché, désorienté, totalement à l’ouest et dénué d’intelligence et de bon sens, tant et si bien que ça en était agaçant. Le second, notre protagoniste, est amoureux de Sylvia, la seule femme du trio, qui le rejette, puisqu’elle-même est amoureuse de Tim, qui la délaisse totalement. Autant dire que le voyage est saupoudré d’une tension sexuelle constante, avec certaines scènes qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ou des non avertis.
Sexe, alcool, drogue… Un road-trip américain aux scènes vulgaires, aux personnages grossiers, que j’ai trouvé dénué d’intérêt. Je suis allé jusqu’au bout de ma lecture, bien que celle-ci fût interminable. Passez votre chemin !
Ma note : 1/10
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ISBN : 2-264-02500-X
Traduction : Sara Oudin
Merci pour cet avis intéressant. Bonne journée à vous.
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