L’herbe bleue
212 pages, éditions Pocket
Résumé : L’Herbe bleue est le journal intime d’une jeune droguée de quinze ans.
Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n’apporte aucune solution à ce problème. C’est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l’univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons.
Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été modifiés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit.
Extraits : « Personnellement, je voudrais avoir des affaires neuves, changer de tout complètement, et ne garder que mes livres, bien sûr, puisqu’ils font partie de ma vie. Quand j’ai été renversée par une voiture à dix ans, et que je suis restée si longtemps dans le plâtre, je serais morte sans eux. Aujourd’hui encore, je ne sais pas si certains de mes souvenirs sont réels ou si ce sont des choses que j’ai lues dans des livres…«
« La vie est chouette, merveilleuse, passionnante et j’ai hâte de voir ce qu’il y a au coin de la rue et aux coins de toutes les autres. »
Mon avis : L’herbe bleue est le journal intime d’une jeune adolescente de quinze ans, qui découvre innocemment, un beau jour, la drogue et ses effets dévastateurs. Sa vie va en être entièrement bouleversée : elle va sombrer dans la dépendance, s’éloigner de sa famille, faire de très mauvaises fréquentations, qui changeront à tout jamais le cours de sa vie.
Ce récit est devenu un témoignage, que les parents aiment glisser entre les mains de leurs jeunes adolescents, pour les prévenir des risques encourus par la prise de drogues quelconque.
Malheureusement, il aurait été prouvé que la paternité de cette histoire en revient à une romancière nommée Béatrice Sparks et non à une jeune fille de quinze ans, comme je le pensais en débutant ce récit. Cette romancière se serait inspirée de faits réels, notamment d’une histoire narrée par l’une de ses patientes, pour écrire L’herbe bleue. J’avoue être assez déçue d’apprendre que cette histoire que l’on m’avait vendue comme réelle, ne soit en fait qu’une partie de la réalité ; notamment après le dénouement final, qui m’a littéralement coupé le souffle de stupeur, d’horreur et de tristesse. Je trouve assez dommage de duper les lecteurs de cette manière, d’autant que l’auteure n’en est pas à son coup d’essai et à déjà réalisée d’autres ouvrages témoignages sur des thèmes à sensations, comme celui-ci. C’est vrai que les témoignages sordides qui finissent mal, ça fait vendre…
Fort heureusement, je suis quand même rassurée de me dire que l’histoire telle que racontée n’est qu’une infime partie de la réalité et qu’elle n’a pas véritablement eu lieu. Mais il faut garder en mémoire que cela arriver et arrivera encore à de trop nombreux adolescents.
L’herbe bleue, c’est le journal intime d’une jeune fille de quinze ans, qui se livre sur ses affinités avec la drogue. L’histoire est poignante et devrait dissuader les plus jeunes d’approcher de ces substances. Malheureusement, ce livre n’est pas un témoignage, comme la couverture nous le vend, mais il est l’oeuvre d’une romancière. Mentir pour vendre plus, je n’aime pas ça du tout, d’où la note assez faible que je donne à cette lecture.
Ma note : 5/10
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Je connaissais de nom cet ouvrage, n’ayant jamais trop osé l’approché. J’avais justement peur de me confronter à une histoire vraie, à un témoignage pur et dur d’une jeune fille de 15 ans. Tu m’apprends donc avec ton article que c’est finalement une romancière qui l’a écrit, ça change la donne ! Une information essentielle à souligner je pense pour appréhender différemment ce livre.
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C’est sûr. Mais il est vendu comme témoignage à la base et je trouve pas ça très respectueux vis-à-vis des lecteurs. Rien qu’une petite note finale nous disait que ce livre était une fiction aurait été plus appréciable… là, je me sens un peu trahie lol
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