Les porteurs d’eau


Les porteurs d’eau de Fred Duval et Nicolas Sure

135 pages, éditions Delcourt/Mirages


Résumé : Jérôme et Florian sont sur le point d’acheter des produits dopants lorsque la douane débarque, obligeant les deux jeunes espoirs du cyclisme à prendre la fuite, le coffre plein d’argent et de marchandise. Leur cavale va les mener de Dieppe jusqu’au Mont Ventoux. Une poursuite tragi-comique durant laquelle le petit Pignon devra également affronter le fantôme de son père, coureur professionnel mort à 37 ans d’une embolie pulmonaire.


Extrait « J’écoutais la radio avant le coup de fil de ma grand-mère. Tu fais les titres, entre Ebola, la crise en Ukraine et le prix Nobel de littérature à Modiano : le fils du coureur Pascal Pignon mêlé à une affaire de trafic de produits dopants… Bravo »


Mon avisJe ne lis que très rarement des bandes-dessinées, mais à chaque fois que j’aie la chance d’en découvrir une nouvelle, j’ai toujours cette même excitation post-lecture, comme un enfant qui attendrait Noël avec impatience.

Ici, deux étoiles montantes du cyclisme français se retrouvent en cavale, après avoir acheté une dose importante de produits dopages à des revendeurs. L’un est mineur, l’autre majeur. L’un a perdu son père très jeune, alors qu’il était cycliste professionnel : malgré les nombreuses rumeurs qui accusent son père d’avoir consommé des substances illicites pour doper ses performances, jamais personne n’a pu affirmer qu’il en consommait. Les jeunes s’enfuit, poursuivis par la police et par les revendeurs, qui veulent récupérer leur butin. A la manière d’un Tour de France, nous allons suivre les deux jeunes dans leur fuite, traversant monts et vallées pour échapper à leurs poursuivants.

Les Porteurs d’eau, c’est une bande-dessinée qui parle du dopage dans le milieu du cyclisme. A travers son récit, Fred Duval ne cherche pas à porter de jugement sur ce phénomène, mais essaie seulement de comprendre ce qui a pu amener les cyclistes à se doper.

N’étant pas une spécialiste du milieu du cyclisme, j’ai apprécié que l’auteur use de mots simples pour décrire certaines spécificités du milieu. Même si je n’ai sans doute pas compris toutes les références et les jeux de mots utilisés, j’ai quand même réussi à suivre le déroulé de l’histoire et à pénétrer dans l’ambiance.

Malheureusement, je trouve que le scénario est un peu facile. Des histoires de cyclistes qui se dopent, ou qui achètent de la marchandise pour en revendre dans leur cercle professionnel, c’est du vu et déjà vu. Pour moi, il manquait cruellement d’originalité dans le récit. De plus, parler de dopage dans le milieu du cyclisme, je trouve ça un peu surfait et cliché, puisque le dopage est presque automatiquement assimilé au milieu du cyclisme, alors que c’est loin d’être le seul sport qui use de ce genre de substances.


Un scénario simple, mais dynamique et plein de rebondissements. Même si j’aurais apprécié plus d’originalité dans le récit, j’ai aimé découvrir cette histoire. 

Ma note : 6,5/10

 

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3 réflexions sur “Les porteurs d’eau

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