215 pages, éditions Flammarion, à 17 €
« Le désert était ce feu qui mélangeait le ciel et la terre, du néant à la fournaise, de la fournaise au néant. »
Dès le début de son roman, Fanny Taillandier nous plonge directement dans l’esprit du monstre, en décidant d’écrire tout son roman à la première personne du singulier. De cette façon, un lien intime nous relie au narrateur, on a l’impression qu’il nous parle directement, qu’il s’adresse à nous.
Les premières pages sont pleines d’actions et de rebondissements, on est tout de suite emporté dans l’histoire et désireux d’en apprendre davantage.
Malheureusement, plus ma lecture avançait, plus je m’ennuyais… L’auteure se perd dans des descriptions et des détails interminables, des passage superflus et totalement inutiles. Ça en devient lourd et lassant. Fanny Taillandier a une jolie plume, mais souvent brouillon.
De plus, le personnage du monstre m’a semblait très antipathique, je l’ai détesté à un très haut point. Il m’énervait, et m’ennuyait à la fois. Si j’ai essayé dans la première partie de chercher à cerner son caractère, j’ai très vite abandonné, en déduisant qu’il était tout simplement fou.
L’intrigue du début, qui semblait être des meurtres sanglants provoqués par le monstre lui-même, n’ont pas vraiment trouvé réponses à mes yeux. Même si le narrateur nous explique vers la fin le déroulement de ces nombreux meurtres, il ne dit pas la raison qui l’a poussé à les faire. J’en déduis donc que c’est par pur plaisir, ce qui est étrange… d’autant que la violence avec laquelle il les a fait est plutôt choquante.
Si l’idée d’écrire à la première personne est bonne, et nous permet de se mettre à la place du monstre, l’histoire est lourde et sans grande utilité. Les confessions du monstre étant le premier roman de Fanny Taillandier, j’espère que les suivants (si suivant il y a) seront moins ennuyants et plus surprenants !
2 réflexions sur “Les confessions du monstre”