Les confessions du monstre

Les confessions du monstre de Fanny Taillandier.
215 pages, éditions Flammarion, à 17 €

 

Résumé : Je travaillais, beaucoup. Je compulsais les chiffres de l’avenir devant un ordinateur cubique et ronronnant, dans un bureau de vingt personnes à ma semblance, et par les fenêtres immenses nous aurions pu voir des tours. Je ne regardais pas par la fenêtre. Le soir, lorsque j’arpentais les parvis dans la même direction que tous les autres, je levais parfois la tête et je trouvais cela beau. La beauté des quartiers d’affaires. J’étais très aimable. On m’appréciait, beaucoup. Nous partions parfois en week-end à plusieurs, nous n’étions jamais fatigués. Et nous trouvions qu’il était important que les minorités soient reconnues. Les minorités, c’est à peu près tout, sauf les pauvres, qui sont la majorité. Mais nous ne les connaissions pas. Comme tous, j’étais contre le racisme, contre l’homophobie, pour l’extension du réseau TGV. Je ne voulais de mal à personne. Quand j’avais vingt ans, personne n’aurait dit de moi que j’étais un monstre, et pourtant j’étais monstrueux.

Extraits :  « Quiconque veut réussir sa vie sait qu’un enfant représente une dépense considérable en termes financiers comme personnels. »
« Le désert était ce feu qui mélangeait le ciel et la terre, du néant à la fournaise, de la fournaise au néant. »

Mon avis : Quel ennuie, mais alors quel ennuie avec ce roman… j’ai l’impression d’enchaîner les déceptions en ce moment, il faut vite que je remédie à ça !

Dès le début de son roman, Fanny Taillandier nous plonge directement dans l’esprit du monstre, en décidant d’écrire tout son roman à la première personne du singulier. De cette façon, un lien intime nous relie au narrateur, on a l’impression qu’il nous parle directement, qu’il s’adresse à nous.
Les premières pages sont pleines d’actions et de rebondissements, on est tout de suite emporté dans l’histoire et désireux d’en apprendre davantage.

Malheureusement, plus ma lecture avançait, plus je m’ennuyais… L’auteure se perd dans des descriptions et des détails interminables, des passage superflus et totalement inutiles. Ça en devient lourd et lassant. Fanny Taillandier a une jolie plume, mais souvent brouillon.

De plus, le personnage du monstre m’a semblait très antipathique, je l’ai détesté à un très haut point. Il m’énervait, et m’ennuyait à la fois. Si j’ai essayé dans la première partie de chercher à cerner son caractère, j’ai très vite abandonné, en déduisant qu’il était tout simplement fou.

L’intrigue du début, qui semblait être des meurtres sanglants provoqués par le monstre lui-même, n’ont pas vraiment trouvé réponses à mes yeux. Même si le narrateur nous explique vers la fin le déroulement de ces nombreux meurtres, il ne dit pas la raison qui l’a poussé à les faire. J’en déduis donc que c’est par pur plaisir, ce qui est étrange… d’autant que la violence avec laquelle il les a fait est plutôt choquante.

Si l’idée d’écrire à la première personne est bonne, et nous permet de se mettre à la place du monstre, l’histoire est lourde et sans grande utilité. Les confessions du monstre étant le premier roman de Fanny Taillandier, j’espère que les suivants (si suivant il y a) seront moins ennuyants et plus surprenants !

Ma note : 2,5/10
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2 réflexions sur “Les confessions du monstre

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