« Mais l’existentialiste, lorsqu’il décrit un lâche, dit que ce lâche est responsable de sa lâcheté. »
La première chose que l’on remarque à la vue de cet ouvrage, c’est la taille exceptionnellement mince de l’essai. Un essai bref, justifié dans le sens où Jean-Paul Sartre n’a pas écrit, au sens propre, ce livre, mais l’a énoncé lors d’une conférence réalisée en 1945 à Paris. La seconde chose qui nous frappe particulièrement, c’est le titre équivoque, étrange et alambiqué de l’ouvrage, évoquant à la fois une énormité de choses simples et futiles, mais si peu de choses, souvent complexifiées et condensés. Cet essai philosophique, comme toute bonne oeuvre philosophique qui se mérite, nous amène au questionnement, à la découverte de soi, des autres, et du monde, à la compréhension de la vie en général, et de l’Homme.
Bien qu’assez circonspecte au commencement de ma lecture, le style d’écriture de Jean-Paul Sartre s’avère être léger, tout en simplicité, avec quelques nuances qu’il est préférable d’avoir étudiées auparavant. La compréhension est aisée, les métaphores et les exemples sont nombreux, pour donner un meilleur éclairage à la réflexion.
J’attends une plus complète exploration de l’oeuvre en compagnie de mon professeur de philosophie, pour finaliser la critique de L’existentialisme est un humanisme. La couche superficielle du livre a été comprise, ne reste que le fond, à creuser, pour dénicher l’intégralité des évocations philosophique de l’auteur.
En tout cas, la mise en page est originale, et les petites annotations qui quadrillent le texte sont fortement utiles pour une meilleure compréhension globale. J’ai également apprécié le débat final, qui clos intelligemment l’oeuvre.
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