« Car la voici, la vérité sur les gens qui tracent des plans de manière obsessionnelle : nous n’essayons pas de tout contrôler dans nos vies. Non. Nous essayons de barrer le passage à ce que nous ne contrôlons pas. »
L’héroïne, sans perdre sa qualité de geek invétérée, dotée de son intelligence supérieure, de sa gaucherie sans pareil, émeut et fascine encore et encore le lecteur. Cette jeune fille, qui a tout d’une personne normale, vivant une vie banale sans grand intérêt se retrouve plongée dans le milieu monstrueux de la mode, de la haute couture, du bling-bling et des paillettes. L’adaptation peut aisée se fait de plus en plus chaque jour qui passe, pour finalement devenir monnaie courante de la nouvelle vie d’Harriet Manners. Cette protagoniste est le pilier de la saga. Son existence chamboulée et la vie rêvée qui lui apparaît sont les éléments clés qui donnent envie au leceur de suivre le cheminement de l’aventure d’Harriet.
Raconté dans un vocabulaire simple de compréhension, l’auteure use d’une écriture familière, qui permet d’accrocher un maximum de lecteurs potentiels. Les chapitres sont additives, pas très longs, ni trop courts, ce qui permet de les enchaîner sans voir le nombre de pages défiler.
Après le voyage et magnifique shooting Russe présents dans le premier tome, Holly Smale continue sa lancée des voyages extraordinaire, et nous emmène, nous, lecture statique, et Harriet, son héroïne, dans la ville la plus peuplée au monde, au pays du soleil levant, à Tokyo. Seule à l’autre bout du monde, Harriet cultive son envie de découverte ; sa colocataire Rin l’entraîne dans les lieux branchés et essentiels à la découverte de la culture japonaise. Un dépaysement total, grandiose, unique au monde, dans un pays longtemps rêvé et espéré par notre protagoniste.
Dans ce second tome, quelques éléments identiques au premier se laissent distinctement repérer : la pire ennemie n’est plus Alexa, mais Poppy, sa seconde colocataire, mannequin également, belle comme un coeur. Nick fait sa réapparition, Harriet a toujours deux mains gauches, Wilbur est aussi extravagant que précédemment… le succès du premier se réverbère sur le second.
Pour conclure, je dirais que ce second tome est parfaitement à la hauteur de mes espérances. L’auteure arrive à se renouveller tout en gardant ce qui a fait le succès du premier volume de Geek girl. Je n’attends désormais plus qu’une chose : la suite, qui sera, je le sais, dévorée en une fraction de temps.
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