Gains

Gains de Richard Powers.

631 pages, éditions Le Cherche midi à 22,00€

 

Résumé : 1830. La famille Clare crée à Boston une petite entreprise de savon. Celle-ci va évoluer au rythme des États-Unis et devenir, un siècle et demi plus tard, une véritable multinationale. Des plantes médicinales aux cosmétiques, détergents et autres insecticides, des pionniers inventifs au règne de la communication et du libéralisme, le chemin sera long et impitoyable.
1998. Laura Bodey, 42 ans, divorcée, mère de deux enfants, travaille dans l’immobilier à Lacewood, Illinois, siège des usines de Clare Inc. Sa vie va basculer et son destin converger d’une façon inattendue avec celui de la multinationale, faisant d’elle une victime révoltée par l’idée de fatalité.
Après Trois fermiers s’en vont au bal et Le Temps où nous chantions, Richard Powers ausculte l’influence du libéralisme sur la vie quotidienne et les destinées individuelles. Animéà la fois par une vision globale et une rare puissance émotive, il plonge le lecteur dans les contradictions de la société de consommation, et met en scène avec brio et tension les gains et les pertes auxquels est confronté l’humain.
Extraits : « Un jour tu comprendras. Les morts n’attendent rien d’autre de nous que nous vivions. »
« Ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez enterrer pour toujours dans une liste.« 
Mon avis : Gains est un roman écrit par un Américain qui raconte, pendant près de 600 pages, l’histoire d’une société très spéciale appelée Clare (de par le nom de famille des fondateurs, qui sont des frères), qui crée puis vend des savons dans le monde entier. On la suit dès sa création, puis nous la voyons grandir, s’accroître, pour finir par la retrouver en tant que véritable multinationale ! Sans chapitre, seulement séparé par des tirets, l’histoire de Laura, en parallèle à celle de l’entreprise des Clare, jeune femme atteinte d’un cancer des ovaires, va impliquer la société des frères dans sa maladie.
Les deux histoires sont très différentes : l’époque racontée n’est déjà pas la même, les sentiments représentés non plus. La narration du récit de l’entreprise Clare est plutôt de la description, très compliquée à lire, avec beaucoup de termes spécifiques au monde de la consommation. Alors que la vie de Laura est racontée simplement, sans prise de tête, avec beaucoup d’émotions et de finesse. Les petites « parenthèses » de citations ou d’histoires entre chaque transaction de tirets étaient pas mal, très plaisantes, ça permettait de découvrir d’autres choses, de se déconnecter un instant à l’histoire comté, ou tout simplement, pour approfondir la réflexion sur le passage lu précédemment.
Les personnages sont également tous très différents les uns des autres, leurs caractères sont diamétralement opposés, leur vie également. L’héroïne Laura est très attachante, simple et modeste, même avec une maladie aussi horrible que le cancer ! Les Clare, par contre, sont avides d’argent, de réussite, et de renommé. Ils ne pensent qu’à grossir leur entreprise, encore et encore.
Je dois vous l’avouez, mon avis est assez mitigé. Je me suis complètement ennuyé pendant toutes les pages de description de l’entreprise, des techniques de production… (peut-être le vocabulaire utilisé était-il trop compliqué pour moi ?) Les noms de villes, de personnages, de lieux… étaient sans fin, je ne m’y retrouvais plus, j’étais perdue à chaque nouvel endroit cité. Néanmoins, l’histoire de Laura, avec sa famille, m’a touchée. J’ai trouvé cette partie de l’histoire émouvante, humaine… les mots étaient plus faciles et simples à lire, je pense que c’est pour ça.
Malheureusement, je ne suis pas entrée dans l’histoire, je m’ennuyais beaucoup trop, j’était pressée d’en finir… Livre un peu trop compliqué pour ma part, trop de mots et de passages difficiles à comprendre. Merci quand même à Priceminister pour ce livre que j’ai découvert et lu pour le match de la rentrée littéraire 2012.

 

Ma note : 4/10

Une réflexion sur “Gains

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