492 pages, éditions Pocket
Au coeur de l’intrigue, trois femmes: une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
Un étonnant roman policier dont chaque personnage est une énigme.
Professeur à l’université de Rouen, Michel Bussi est l’auteur de plusieurs romans parmi lesquels Code Lupin et Omaha Crimes.
« Monet disait que la sagesse, c’est de se lever et se coucher avec le soleil.«
Mon avis : WAHOU, wahou, wahou… Des romans policiers, j’en ai lu. Des enquêtes, j’en ai élucidées. Mais des comme ça… je n’en ai jamais croisés !!!!
Pour essayer de vous résumé l’histoire sans trop vous en dire : Nymphéas noirs est un récit à trois voix. Une petite fille de onze ans, dotée d’un talent impressionnant. Une jeune institutrice à la beauté ravageuse. Une vieille femme solitaire. Dans un décor idyllique, où le peintre Monet a peint ses plus belles toiles, un meurtre aussi atroce que mystérieux a eut lieu. Jérôme Morval a été tué, traîné dans une rivière et ouvert le crâne d’un coup de pierre. Qui a bien pût rompre le calme de ce petit village touristique ? C’est ce que vont tenter de savoir l’inspecteur Sérénac et son adjoint, Bénavides.
Préparez-vous à avoir l’esprit embrouillé. Préparez-vous à perdre la tête, à tourner en rond, à maudire l’auteur. C’est en tout cas ce qui m’est arrivé. Surtout, ne vous fiez pas aux apparences !
L’histoire se déroule à Giverny, ville de naissance de Claude Monet, l’un des peintres français les plus connus, fondateur du style impressionniste. Dans un décor réaliste – l’auteur explique en début de roman sa description toute pointilleuse et véridique des lieux -, le lecteur se retrouve plongé au coeur du lieu de vie de ce célèbre peintre. Toute l’intrigue tourne autour de ce petit village, du peintre Monet et de ses tableaux impressionnistes, notamment ses nombreuses Nymphéas.
La révélation finale constitue l’apothéose du roman. Je n’ai jamais, me semble-t-il, été aussi surprise que je ne l’ai été là. Le nom du coupable est dévoilé, les pièces du puzzle se mettent en place, et tout devient parfaitement limpide dans mon esprit. L’histoire, jusque là assez floue, devient en quelques pages claire comme de l’eau de roche. Face à cette fin improbable, je tiens à applaudir le talent de génie et l’imaginaire débordant de Michel Bussi.
L’histoire des Nymphéas noirs ne peut pas s’expliquer. Elle se vit, tout simplement. C’est finement écrit, digne des plus grandes intrigues policières de tous les temps. Je suis admirative. Purement et simplement bluffée.
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